ID Notice | 14537 |
Domaine | Monographie |
Type document | livre |
Titre propre | Françalgérie, crimes et mensonges d'État : histoire secrète de la guerre d'indépendance à la "troisième guerre" d'Algérie |
Titre collection | Essais poche |
Auteurs | auteur, Rivoire Jean Baptiste |
Editeurs | Découverte (La) |
Date de parution | 2005 |
Langue | français |
Thématique | information politique |
Descripteurs | Algérie ; Guerre d'Algérie ; indépendance ; information (désinformation) ; islam (islamiste) ; militaire ; politique intérieure ; relations internationales |
Résumé éditeur | La violence qui a ravagé l'Algérie à partir de 1992 nous a été présentée comme une guerre d'intégristes islamistes contre des militaires se battant pour sauver la démocratie. Quant à la France, elle se serait contentée d'une bienveillante « neutralité ». Comme le montrent, preuves à l'appui, les auteurs de ce livre explosif, ce scénario est en fait une vaste construction médiatique. En s'appuyant sur six ans d'enquête, en Europe et Algérie , des dizaines de témoignages et des centaines de sources, ils expliquent comment, dès 1980, un petit groupe de généraux algériens a conquis progressivement le pouvoir, tout en développant les réseaux de corruption de la « Françalgérie ». Ces hommes ont ensuite instrumentalisé l'islamisme radical, avant de lancer une terrible « troisième guerre d'Algérie », en multipliant les opérations « attribuées aux islamistes » : assassinat du président Boudiaf, meurtres d'intellectuels, massacres de civils et de militaires... Pour faire pression sur la France, leurs services secrets ont organisé de spectaculaires et meurtrières actions de « guerre psychologique » contre des citoyens français, en Algérie comme dans l'Hexagone. Pour la première fois, ce livre démonte les rouages de l'extraordinaire machine de mort et de désinformation conçue par les généraux algériens ainsi que les complicités dont ils ont bénéficié en France. Lounis Aggoun, journaliste indépendant, a été pendant de longues années un militant pour les droits de l'homme en Algérie. Jean Baptiste Rivoire, journaliste à « 90 minutes » (Canal Plus), est l'auteur de nombreux documentaires dont "Benthala, autopsie d'un massacre" (1999), "Algérie : la grande manipulation" (2000) et "Attentats de Paris, enquête sur les commanditaires" (2002). |
Sommaire | Introduction 9 Question dérangeante 10 Le « GIA », sujet tabou 11 Des journalistes sous haute surveillance 13 Secrets de famille 15 La « troisième guerre d'Algérie » 17 Prologue : Les trois guerres d'Algérie 21 1830 - 1848 : une logique génocidaire 21 1945 - 1962 : la « guerre contre-insurrectionnelle » 25 1988 - 2004 : la « sale guerre » des généraux éradicateurs 28 Guerres génocidaires et paix des cimetières 30 I. 1954 - 1992 : La gestation d'un État répressif 1. 1954 - 1962 : la guerre dans la guerre 35 L'assassinat d'Abbane Ramdane, crime fondateur 36 Les « déserteurs de l'armée française » 39 L'ascension de Houari Boumediene 40 Le MALG et le complot de Tripoli 42 Les accords d'Évian : l'armée française reste au Sahara 44 Le coup d'État de juillet 1962 46 Les manipulations des services 49 2. 1962 - 1978 : l'indépendance confisquée 52 Le pouvoir selon Ben Bella 53 Le coup d'État de juin 1965 56 Le maillage de la société 58 Kasdi Merbah : la liquidation des opposants 59 Ahmed Taleb Ibrahimi : un peuple non conforme 61 Belaïd Abdesslam : les perversions du « socialisme d'État » 64 La mise en place des réseaux de corruption : le cas Zéghar 65 Armes chimiques françaises dans le Sahara 68 Schizophrénie d'État 69 L'affaire du Cap Sigli et la fin de Boumediene 71 Chadli président 72 3. Les réseaux Belkheir à la conquête du pouvoir 76 La rivalité France-États-Unis et l'élimination de Messaoud Zéghar 76 La « moralisation » de l'action publique, paravent de la corruption 79 Le « clan Chadli » et la « maison Belkheir » 80 L'explosion des circuits de corruption 82 Conflits et réorganisation au sommet de l'armée 85 Le « Printemps berbère » et la naissance de la Ligue des droits de l'homme 87 L'émergence islamiste et l'étrange « épisode Bouyali » 91 Le « code de la famille » et l'instrumentalisation de l'islamisme 93 4. L'alliance fondatrice entre les services secrets français et algériens 96 La « solidarité » et la « connivence » de la DST et de la SM 96 Les FARL et les attentats à Paris 97 La SM au secours de l'Occident 102 L'échec du « contrat du siècle » avec la France et l'élimination du général Belloucif 104 Des partis politiques français financés par Alger ? 107 L'affaire Mécili un « crime d'États » 109 Un virage difficile 112 5. Octobre l988, le tournant 116 La jeunesse algéroise hachée à la mitrailleuse lourde 116 Le discours historique du président Chadli 118 L'usage systématique de la torture 120 Épidémie d'hypocrisie et de mensonge 123 Le complot d'Octobre 127 La neutralisation de la Kabylie 131 Le clan Belkheir rafle (presque) la mise 133 6. 1989 : Kasdi Merbah, ou la démocratie endiguée 135 Mobilisation contre la torture 136 L'étouffement 137 L'auto-amnistie des criminels 140 La restructuration de la Sécurité militaire 142 Kasdi Merbah, un gouvernement de transition 144 Les vannes financières s'ouvrent 145 Le multipartisme et la construction d'une «démocratie sous contrôle» 148 Le faux « profil bas » de l'armée 149 La fin de Kasdi Merbah et la naissance du FIS 150 7. 1990 - 1991 : l'ouverture contrôlée 153 Des terroristes islamistes « sous contrôle » 154 Hocine Aït-Ahmed, « bête noire » du régime 155 L'élimination du chef de la SM, Mohamed Betchine 157 Violences islamistes et manipulations 159 L'écrasante victoire du FIS aux élections municipales 163 Les réformateurs, un « os » dans la Françalgérie 165 Septembre 1990: le clan Belkheir réorganise la SM 169 Quand l'armée s'invite à la démocratie 171 La presse entre liberté et manipulation 174 8. L'offensive contre le gouvernement Hamrouche 177 La guerre du Golfe : la presse étrangère mise au pas 178 Le succès intolérable des réformes 181 La « première bombe atomique islamique » sera-t-elle algérienne ? 184 Le FIS, un bateau ivre 186 Les taupes du DRS au sein de la direction du FIS 189 9. Juin 1991 : le premier coup d'État 192 L'échec de la grève du FIS 192 Le coup d'État 194 Sid Ahmed Ghozali ou le blanchiment du putsch 197 Le FIS entre amère « victoire » et vraie tourmente 199 La « main de la France » 202 Les poupées gigognes du réseau Belkheir 206 10. Aux sources des « groupes islamistes de l'armée » 208 Ali Haroun, ministre des Droits de l'homme et des camps de concentration 209 L'invention des « Afghans » 212 1989 - 1991: les tâtonnements 215 L'armée sous surveillance 216 Le congrès surprise du FIS de l'été 1991 219 11. Le gouvernement Ghozali : baïonnette et nud papillon 222 Belkheir sort (provisoirement) de l'ombre 222 Toutes vannes ouvertes pour la Françalgérie 224 Campagne antisémite 228 Inquiétants préparatifs 230 Les hésitations du FIS troublent Larbi Belkheir 233 L'opération de Guemmar 235 Inquiétudes à la veille des élections 237 12. Janvier 1992 : les coulisses du coup d'État 240 Les chiffres de Larbi Belkheir 240 L'armée organise le putsch 242 Une dictature pour protéger la démocratie de «premier collège» 243 Détournement de manifestation 246 Les islamistes piégés 247 La « démission » de Chadli Bendjedid 250 Le feu vert de Paris 253 Le retour d'un disparu 255 II 1992 - 2004 : La « sale guerre » 13. La guerre contre le peuple 261 La chasse aux opposants et l'état d'urgence 261 À nouveau, la torture généralisée 263 Arrestations en masse 265 Les « universités du djihad » 266 Purges dans l'armée 268 Les escadrons de la mort du colonel Smaïn 271 14. Infiltration et manipulation des islamistes 274 L'infiltration des groupes et des maquis 274 Les affaires de la rue Bouzrina et de l'Amirauté 276 Des baskets pour les terroristes 279 15. L'assassinat du président Boudiaf 281 Un président contre les « voleurs » 281 Boudiaf contre les « réseaux Belkheir » 284 Assassinat programmé 288 Une commission d'enquête sous influence 291 16. Été 1992 : l'Algérie bascule dans la guerre 294 Un pays déboussolé 294 L'attentat de l'aéroport 295 La restructuration de la « lutte antiterroriste » 299 L'armée au-dessus des lois 301 La torture se généralise 303 De la drogue pour les tueurs 305 « Achevez-les ! » 306 Les premiers massacres 308 17. Guerre psychologique et élimination des gêneurs 310 Le début du huis clos 311 Paris soutient les généraux 315 Les « assassinats pédagogiques » d'intellectuels 318 La montée en puissance des « lamaristes » 324 L'assassinat de Kasdi Merbah 326 La terreur au service des importateurs 330 18. L'implication de la France dans la guerre 333 Charles Pasqua revient au ministère de l'Intérieur 333 Un réseau dormant d'espions algériens 335 Deux géomètres assassinés 338 Le dialogue reprend en Algérie 339 Une Française contre la corruption 340 Le « vrai-faux » enlèvement des époux Thévenot et d'Alain Fressier 342 Les invraisemblances de la version officielle 345 Une libération « mise en scène » 347 Consignes de silence 349 L'« opération Chrysanthème », une affaire d'État 351 Faux coupables et vrais terroristes 355 19. Le général Zéroual et le « dialogue » 357 L'assassinat du cheikh Bouslimani 358 Zéroual désigné président 360 Mars 1994 : les généraux éradicateurs déchaînent la terreur 361 L'évasion de Tazoult 365 L'impunité des « groupes islamiques de l'armée » et la réaction des milices 367 L'Organisation des jeunes Algériens libres, escadron de la mort du DRS 369 Le massacre de Ténès 371 Les « Afghans » égorgeurs du colonel Tartag 373 Des hélicos pour les massacres 374 20. Automne 1994 : l'Occident au secours des éradicateurs 377 Le FMI au service de la guerre des généraux 377 L'affaire des marins italiens 379 Le FIS piégé par le GIA 381 L'affaire des gendarmes français 383 Djamel Zitouni, un « émir » du DRS 385 Les éradicateurs et le GIA contre le dialogue 388 Djamel Zitouni à la tête du GIA 391 L'enlèvement de Lounès Matoub 393 21. L'échec du dialogue 397 Grâce à la France, la guerre continue 398 La mutinerie de Berrouaghia 401 Des hélicoptères français pour la lutte antiterroriste 403 L'assassinat de Saïd Mekbel 406 Des catholiques pour la paix 408 Le premier colloque de Rome 410 22. 1995 : la terreur contre la paix 413 Un Airbus en otage 414 Enquête impossible 416 Des pères blancs assassinés à Tizi Ouzou 418 La signature des accords de Rome 422 L'attentat du commissariat central 425 Le massacre de Serkadji 427 Zitouni et le DRS contre les « algérianistes » 430 Un soldat d'élite au service du GIA 431 23. Terreur sur l'Europe 434 Le GIA débarque à Londres 435 Le « cri » de Khalida Messaoudi 437 Contre la vérité, la torture 439 Un « dialoguiste » à Matignon 441 L'assassinat du cheikh Sahraoui 444 L'affaire Rabah Kébir 447 Des attentats dans le RER parisien 448 Ali Touchent : une taupe des services algériens chez les islamistes 451 Des attentats « pédagogiques » 453 La France, otage ou complice ? 454 24. Zéroual, président élu 460 Neutraliser la Kabylie 460 Amadouer les islamistes 461 Zitouni purge les maquis 464 Le truquage de l'élection présidentielle 465 Les défis du duo Zéroual-Betchine 468 Nouveau tour de vis contre la presse 470 La main tendue aux Américains 471 25. L'assassinat des moines de Tibhirine 474 Les moines dérangent 474 Le DRS enlève les moines 477 Les négociations du préfet Marchiani 480 L'assassinat 483 L'affaire Lucile Schmid : message recu 486 L'« accident » du général Saïdi Fodhil 487 Le mystérieux assassinat de Mgr Pierre Claverie 489 Un référendum explosif 490 26. 1997 : les massacres contre la paix 492 La communauté internationale pour la paix 492 « Ils ont peur d'Amnesty International » 494 Un parti sous contrôle pour le président 496 Les tueurs drogués des forces spéciales de l'armée 498 Le coup de poker du duo Zéroual-Betchine 500 Les massacres « islamistes » des généraux éradicateurs 502 Tuer, toujours : la certitude de l'impunité 506 Nuit d'horreur à Bentalha 508 L'arme de la terreur 512 La trêve militaire, « coup de poignard dans le dos » de Zéroual 515 27. Le grand doute 517 Censure en direct 517 Londres, septembre 1997 : le GIA est dévoilé 519 La Françalgérie est « au parfum » 521 La communauté internationale s'interroge 523 Paris ferme les yeux sur les massacres 524 Ouled Allal, le « Timisoara algérien » 527 Élections municipales et contrôle des esprits 529 Les éradicateurs contre Zéroual 533 28. La campagne de neutralisation d'une enquête internationale 535 Politiques et intellectuels français au secours des généraux 536 « Ce n'est pas l'armée qui tue en Algérie ! » 538 André Glucksmann : « Maintenant, on sait qui tue » 541 Les désillusions de BHL 544 L'affaire Soulier, ou l'Europe discréditée 546 Hubert Védrine s'active en coulisses 547 Le MAOL dans la mire du « clan éradicateur » 548 Des enfants bloqués en Algérie 550 L'ONU manipulée 553 29. La carte kabyle contre Zéroual 555 L'assassinat de Lounès Matoub 556 Assassins DRS et complicités locales 558 La chute du duo Zéroual-Betchine 560 Bouteflika, le nouveau paravent 562 30. Les généraux face à la menace de la justice internationale 564 Le clan Belkheir face au « syndrome Pinochet » 564 L'assassinat d'Abdelkader Hachani 566 Des révélations dévastatrices 568 Quand Paris protégeait Nezzar 570 La diversion kabyle 571 La « divine surprise » du 11 septembre 573 Le «procès Nezzar » 577 Khalifa : le clan Belkheir à l'assaut du PAF 578 Khalifa TV, la « voix de l'Algérie » 579 « Année de l'Algérie en France », année de l'amnésie 582 Le drame des « disparus » 583 Les perspectives de procès se précisent 585 L'enjeu de l'auto-amnistie 586 Conclusion 589 Une société qui se meurt 590 Françalgérie, un « État noir » 591 « L'honneur de la France » 593 Postface à l'édition de 2005 : L'Algérie recolonisée ? 595 Une recolonisation en marche 595 « El-Para », vrai-faux lieutenant de Ben Laden 598 Disparus : l'aveu officiel 600 Khalifa : corruption à tous les étages 602 Les Français à l'assaut des milliards de dollars algériens 604 Le bradage des richesses 607 Notes 609 Principaux sigles utilisés 646 Chronologie 650 Index 663 |
ISSN | 2 7071 4747 8 |