ID Notice | 14892 |
Domaine | Monographie |
Type document | livre |
Titre propre | Producteur de cinéma, un métier |
Auteurs | auteur, Laurier Philippe |
Editeurs | Chiron (Editions) |
Date de parution | 2005 |
Langue | français |
Thématique | formation et métier |
Descripteurs | cinéma ; film ; métier de l'audiovisuel ; producteur de spectacle ; production |
Résumé éditeur | Produire un film, des films, ses films, s'inscrire dans la durée... Le métier de « producteur français » est centenaire : cent ans de dissensions ou de solidarité, de défis à Hollywood; cent ans de paris financiers et artistiques pour parvenir à lancer, aujourd'hui, 600 longs et courts métrages par an. La part d'aventure ne peut cependant faire abstraction des lois régissant le cinéma, des usages commerciaux, des clés de répartition des risques, de l'approche des sources de financement et de la gestion des équipes. Devenir producteur -et le rester- repose sur l'élaboration patiente de réseaux relationnels, un lent travail de brassage de matières premières impalpables mais essentielles : la réputation, l'envie, la différence. Pour nous permettre d'apprendre les règles du jeu de ce métier atypique, tout en choix permanents et en remise en question, Philippe Laurier a enquêté auprès des institutions et des professionnels. L'auteur remercie particulièrement le producteur Alain Rocca pour le temps qu'il lui a consacré à exposer sa vision de ce métier et de son devenir. Ancien consultant en montage de projet, Philippe Laurier enseigne à l'École nationale supérieure des Télécommunications. |
Sommaire | AUSPICES 3 AVANT-PROPOS UN OUVRAGE DÉDIÉ À CEUX QUI VEULENT CONSTRUIRE 5 - Éloge des défauts utiles 7 - Éloge de la folie utile 8 PARTIE 1 Un métier LES TROIS COMPOSANTES DE LA FONCTION 13 Une personne 13 Être seul au milieu des autres . 13 Être chef (ou l'art de contraindre la nature humaine) 14 - Un métier primitif 14 - L'usage de la contrainte 16 - Nécessité fait loi personnelle 17 Une quête (trouver et maîtriser la matière des films) 19 Des porteurs de désir 20 - La notion de quantité de désir 20 - Avec, éventuellement, de la différence 21 La confiance est une matière première 22 - Un matériau de la famille des liants 22 - Un impitoyable dosage 23 Un rythme 24 Les rythmes du milieu (la cinématique professionnelle) 25 Être au rythme du public ? 26 La juste vitesse 27 - Un facteur d'éviction professionnelle 27 - En prolongement : l'atteinte d'un équilibre 28 LE RÔLE DU PRODUCTEUR 30 Apporter une Contrainte 31 La contrainte transforme une matière première 32 Mettre le rêve Sous pression 33 - L'impact du taux de compression retenu 33 - Pour un budget en harmonie avec le sujet et la manière 34 Chercher un optimum de compression 35 - Le juste coût pour CE film avec CETTE équipe 35 - Contrainte initiale versus contrainte finale 36 - Le cadre de contrainte est aussi un outil de création 37 De la compression à des relations saines 38 - Ni négociations ni merci 38 - Un jeu dans le jeu 39 Apporter une solution 40 L'apport du producteur est multiforme 41 Celui qui Conserve de la lucidité 42 Apporter une vision 43 Une vision d'un tout cohérent, une vision de mille couples 43 - Un besoin d'homogénéité 44 - Un grand film nécessite d'avoir été produit 45 Monsieur « plus » 46 NAÎTRE POUR DURER 51 De la difficulté de rester assis à la table de jeu 52 Comment naître ? La facilité à voler (des parts de marché) 52 Comment survivre ? La difficulté à capitaliser 53 - L'intérêt de bâtir ses réseaux 54 - Les limites de ces réseaux 55 - Quelques solutions de relance 56 - Maîtriser une règle du jeu non écrite 57 Gérer la distance 58 - Un outil relationnel 58 - De l'amitié dans le montage de projet 59 Gérer la posture 60 - Un code d'émetteur à récepteur 61 - Un monde de bons artisans en mal d'esprit unitaire 63 Conclusion : contenu et contenant 64 Dossier : Thierry de Navacelle : « ...AU MINIMUM LA SATISFACTION DU TRAVAIL ACCOMPLI ET, AU MIEUX, UNE GRANDE JOIE » 66 Dossier : Chiffres, règles et contrats 69 Quelles intervenants majeurs du Secteur 70 Statut des sociétés de production et des personnels 72 - Statut des entreprises de production 72 - Les diverses fonctions liées à la production 73 Les rythmes d'un film 77 - Durée et dépenses 77 - Durée et recettes (longs métrages) 78 Les grandes sources de financement des films 79 - Courts métrages : répartition par origine 79 - Longs métrages : répartition par origine 80 - Les financements 82 - Les principales aides financières . 87 Le budget des films 91 - Le coût d'un film 92 - Les aléas : prévoir l'imprévisible 96 La rentabilité des films français pour les investisseurs 99 - La difficulté à mener des estimations 99 - Que rapportent les salles et la télévision à un film ? 100 Le cas d'une année représentative 101 Une rentabilité initiale de quelques pour-cent 102 Conclusion provisoire : le métier est rentable un peu 104 Un calcul final difficile à établir 104 PARTIE 2 Un processus : le modèle de la production de films DÉTRUIRE UNE FAUSSE VISION DU MÉTIER 105 Une erreur majeure : l'apologie du « oui » 109 Revenir au collectif : critique de la mythologie du « oui » 110 UN PROCESSUS D'ÉLABORATION ET D'ACHÈVEMENT COHÉRENT ET BALISÉ 112 Du prototype à l'industrie de série 113 La production de film n'est pas vraiment une industrie de prototype 113 Le one-shot de la commercialisation d'un film 114 De l'idée originale à la fin de la durée des droits 115 Première phase : explorer 116 - Une logique de drain 117 - Une activité de brassage 117 - Des stratégies de fréquentation 118 Deuxième phase : développer 119 Troisième phase fabriquer 121 Quatrième phase : montrer 122 La nécessité de baliser le processus 124 L'importance de l'amont (pour un équilibre entre les différentes phases) 126 - L'exploration en tant qu'indispensable tri préalable 126 - Deviner quand le coût du temps devient supérieur au coût de l'argent 128 LA DIMENSION COMMERCIALE 129 Attendre 129 La facette commerciale n'est pas une phase 134 Une présence constante sous des formes différentes 131 Un aval encadré par l'amont (le marketing ou mercatique) 131 - (Essayer de) choisir ceux à qui l'on délègue 132 - Chaînages mous et choix résiduels 133 En aval : marchandisage et communication 134 La promotion directe d'un film 134 - Penser adaptation 134 - Penser harmonie 136 Une tâche collective : la promotion indirecte 137 Dès l'amont : le dilemme marchand du producteur 138 En préalable : un producteur nommé monsieur Jourdain 139 Faire du marketing à l'arme lourde 144 Pour un marketing intuitif 141 - Sur le sens commercial d'un réalisateur 141 - Quand le réalisateur est consommateur 142 Une alternative : l'approche personnelle 144 La solution de l'ego 144 Les limites de l'approche personnelle (de la naissance des légendes à la bonne naissance des films) 145 - « Je » 145 - Unir cur et raison, plutôt qu'intérêt et marketing 146 - Savoir dire pour savoir filmer 148 Le cinéma est un spectacle 149 LE MONTAGE FINANCIER 151 Un cycle superposé au projet de film 151 Un miroir du projet global 151 Un tout cohérent, chapeauté par un responsable 153 L'effet de levier 154 Préalable : d'où vient et où va l'argent de la fabrication du film ? 154 Première étape (facultative) : la conversion des ressources du devis en apports 156 Deuxième étape : l'effet de levier (qui sera propriétaire du film, donc de ses bénéfices ?) 157 Troisième étape : un second levier 158 Le premier temps des négociations 159 Rappel indispensable : la loi et la réglementation 159 Briser quelques illusions 160 Enclencher un long processus itératif 162 - Un commerce 162 - Une course 163 - Une dynamique (génératrice de financements) 165 La marchandisation de la différence 166 - Le choix d'un sujet prédéfinit en partie le futur tour de table 166 - Le choix d'un acteur ou d'un réalisateur prédéfinit en partie le futur tour de table 167 La marchandisation des projets 168 - Quand le oui d'un nom crée de la quasi-monnaie 168 - L'interchangeabilité des partenaires 169 - Un besoin de confirmer et de clarifier ou... 170 - Le rôle du contrat 171 - Le rôle de la transparence 172 Vers une logique patrimoniale 172 - Propriété et profitabilité 173 - Négocier pour le court terme ou le long terme 174 - Diviser pour posséder encore 175 Caractériser le métier de financeur de film 176 Un parfum de capital-risque 176 - Se payer sur les revenus ou sur la revente ? 176 - Des effets de levier différents 178 Une portion d'entreprise classique 179 Un gros morceau d'immobilier 180 Un zeste de casino 181 - Calcul de probabilités 181 - Jouer de sang froid 182 Le dilemme financier du producteur 182 Étude d'un faux paradoxe 183 - Quand 1 Euro génère 1 Euro 183 - Le prisme déformant de toute politique d'hypercommunication 184 Dois-je injecter de l'argent supplémentaire ? 184 Conclusion : par-delà les oui et les non 185 Dossier : Corentin Raux : « CI GÎT MANQUE D'ALLURE PRODUCTIONS (1999 - 2003) » 186 Dossier : Des chiffres et des états 190 Le marché intérieur français 190 - Les entrées en salles 190 - Le nombre de producteurs 190 - Le nombre de films produits 191 - Production de « premier film » et « deuxième film » 192 - Les entrées des films français 192 - Les lieux de tournage 193 Le marché international 194 - Les parts de marché 195 PARTIE 3 Un système : du gestionnaire de projets au bâtisseur de métier PLAIDOYER POUR UN MODÈLE EN RÉSISTANCE 199 HISTOIRE ET GÉOGRAPHIE DU CINÉMA 202 Géographie, culture et marché 202 Une culture accouche d'outils de protection et de gestion d'un marché 202 Une culture accouche d'outils de montage de projets 203 Une culture pour prendre langue 204 Un film internationalement aimé n'est pas nécessairement un film international 206 Histoire du Cinéma français, donc du cinéma américain 208 Hier 209 - Des inventeurs et des breveteurs 209 - L'essence de la politique américaine : l'éviction 211 - Le père qui boit et le père qu'on voit 212 - une politique du cinéma enfin digne de ce nom 214 - Naissance de la taxe spéciale additionnelle (TSA) 215 Aujourd'hui 216 - une rentabilité modeste mais réelle 216 - un statut préservé de marché directeur 218 - Le rôle social des films 2l9 - un roi a besoin d'un royaume 220 - un fort petit royaume 220 L'OMBRE DE SAM 222 Peu de Survivants 222 Ne pas se tromper de combat 224 Être utilement excessif 224 Les enjeux sociaux et économiques 226 Un cinéma partout déclinable, partout délocalisable 227 Le danger de toute différence 227 - Le principe du cadenas 227 - un Kriegspiel moderne 229 - Qui manie le râteau ? 230 Le danger de toute ressemblance 23l L'aspect financier de la stratégie américaine 233 Un navire qui a le droit de prendre l'eau 233 - un système sans véritable rentabilité 233 - un système en conscience dépensier 234 - Des dépenses où tous trouvent intérêt et rôle 235 Premier impératif : devenir un centre-monde financier 236 Second impératif : devenir un centre-monde du négoce de films 238 - La notion d'offre saturante 238 - Le maillon clé : la distribution 240 - Quel sera demain le maillon clé ? 241 Ne pas Sous-estimer la réactivité américaine (ni ses talents) 242 Beaucoup de travail ET de la souplesse 243 Un appareil rodé 244 Conclusion : des systèmes au pluriel 245 LE CIMENT DE CE MÉTIER 246 La maison commune 247 Savoir regarder l'ensemble 247 Étude de cas : les films à budget moyen 249 - Avis de rupture 24D - La fonction des films à budget moyen 250 Une maison fragile 251 - Mode d'assemblage 251 - Mode d'entretien 252 La philosophie du système français 254 La chronologie des droits d'usage des films 254 - Les limites de la loi de l'offre et de la demande 254 - Identifier des critères objectifs de valorisation des films 255 - Le cadre réglementaire des relations avec les télévisions 256 - Une vision élargie : la notion de lieu stratégique 257 Un système construit autour de l'idée d'innovation 259 - Un vieux débat 259 - Premier principe : l'amortissement 260 - Détails du Compte de soutien 261 - Second principe : des aides remboursables 264 - Les outils de financement du risque et de l'innovation 264 Quelles propositions pour demain ? 265 - Deux visions en lice 265 - À chaque vision son enjeu 266 - Combiner R&D et indépendance 267 Conclusion : système contre système 267 DEMAIN ? DEVENIR RESPONSABLE 269 État des lieux 269 L'âge des tribus 269 - Culture de production et logique d'opportunité 270 - Les limites atteintes par la déresponsabilisation 271 L'âge des entrepreneurs 272 - Quantité : le bord de la route est saturé 272 - Une option : concentrer les dépenses sur moins de films 273 - Réduire la voilure : possible, mais périlleux 274 - Le fond du problème n'est pas quantitatif, mais qualitatif 276 - De la qualité 277 - Gare à la fausse différence 279 - Vive la variété ! 280 Quelles structures de régulation de la profession ? 281 - Régulation ou autorégulation ? 281 - Transparence et traçabilité 282 Responsabiliser les acteurs économiques 286 Les « angoisses de la profession » 287 Trois cercles 288 Eppur, si muove ! 289 Replacer l'homme au centre de la production 291 L'étrange mode de vouloir tailler gros 291 L'indépendance des producteurs 292 Principe de spécialité 293 Conclusion : « Moi » et « Nous » 293 Dossier : Stéphane Deplus : « MOI JE SERAIS ZORRO, ET TOI LE SERGENT GARCIA » (REGARD SUR UN ITINÉRAIRE) 294 MORALE 297 |
ISSN | 2 7027 1081 6 |