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ID Notice CAG91061179
Titre propre Sang contaminé : Interview du docteur Michel Garetta
Titre collection Dimanche 19h Elkabbach
Titre programme Dimanche 19h - Jean-Pierre Elkabbach : émission du 27 octobre 1991 - invité le Prince Philip
Chaîne de diffusion La 5
Date de diffusion 27/10/1991
Jour dimanche
Statut de diffusion Première diffusion
Heure de diffusion 19:05:00
Heure de fin de diffusion 19:22:00
Durée 00:17:00
Thématique Médecine santé ; Information
Genre Interview entretien ; Magazine
Type de description Sujet
Générique JOU,Elkabbach Jean Pierre ; PAR,Garretta Michel
Descripteurs France ; santé ; médecine ; Centre national de transfusion sanguine ; don du sang ; transfusion sanguine ; maladie ; sida (CONTAMINATION) ; Garretta Michel ; interview ; scandale politique ; polémique ; rapport (IGAS) ; responsabilité ; inculpation
Résumé documentaire Itw Dr Michel GARRETTA, ancien directeur général du Centre National de Transfusion Sanguine, inculpé dans l'affaire de la contamination d'hémophiles par le virus du sida.
- le Dr GARRETTA invoque la responsabilité partagée. Il affirme que cette responsabilité doit être assumée par les personnalités politiques, administratives et médicales. "Mes propres responsabilités je les assume, mais je n'assumerai pas celles des autres". Le Dr Garretta trace l'historique du centre national de transfusion sanguine où il a travaillé 19 ans et où il a été nommé à sa tête en décembre 1984, et décrit les différentes instances administratives. Le rôle du conseil d'administration composé de 30 membres, dont des représentants du ministère de la Santé et du Budget. Le Dr GARRETTA dit se trouver face à une véritable conspiration du silence culturel et trouve scandaleux que l'on n'ait jamais osé parler des risques liés à la transfusion sanguine. Le sang comme source de vie et comme risque de maladie et de mort.
Le Dr GARRETTA montre à la caméra une étiquette qu'il aurait proposé de coller à tous les produits sanguins qui comportaient des risques résiduels de contamination. Cette initiative, appliquée dans son centre depuis décembre 1989, n'a pas été acceptée dans le cadre national.
- le Dr GARRETTA énonce ses regrets : 1° n'avoir pas compris en temps utile la gravite de la situation, 2° que les gens qui le mettent en cause actuellement ne se soient pas prononcé à l'époque, 3° que lorsqu'il a compris l'ampleur du drame il n'ait pas eu le réflexe de le communiquer au grand public et aux intéressés pour faire intervenir la solidarité.
- le Dr GARRETTA attire l'attention sur la situation de la science dans les années 1984/85 et affirme que la situation française était comparable à celle des autres pays. Il qualifie d'indignes les déclarations du professeur Léon Schwartzenberg. Le Dr GARRETTA explique les traitements offerts aux hémophiles entre 1984/85, les avantages et les inconvénients, le choix des médecins, le rôle du comité national de l'hémophilie. Gp liste dactylographiée des membres de ce comité. Les conclusions du congrès réuni en Atlanta (Etats-Unis) en 1985 et les termes du courrier qu'il a adressé au ministère de la Sante en avril, mai et juin 1985 à propos du danger de conserver du sang contaminé. La nécessité d'utiliser des produits chauffés. Les décisions du ministère de la Santé : "la France s'est très bien conduite malgré ce drame...le gouvernement français s'est très bien conduit".
- le Dr GARRETTA montre en gros plan un document établi par le service de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) en mars-juillet 1985, sur la situation financière et technique du centre national de transfusion sanguine. Les conclusions des inspecteurs de l'IGAS : "la politique poursuivie nous apparait très satisfaisante".
- le Dr GARRETTA se défend de toute interférence politique dans son travail et donne au gouvernement une partie de la responsabilité dans cette affaire, responsabilité partagée avec lui-même, les cliniciens, les gens de la transfusion, les scientifiques, les administratifs. Il invite les autres responsables à reconnaitre publiquement leur responsabilité partagée : "il y a un drame humain qui est suffisamment difficile à gérer...ce n'est pas en recherchant un coupable que l'on en sortira...alors qu'il est une responsabilité collective". Le Dr GARRETTA se défend de protéger les membres du gouvernement Fabius. Des hommes de science auraient confirmé que dans l'époque ce n'était pas comme maintenant et que la situation de la France était égale ou pire à l'extérieur. Pour appuyer ces affirmations le Dr GARRETTA montre en gros plan à la caméra trois tableaux comparatifs.
- interrogé à propos de son salaire et de ses indemnités de départ négocié, justifie ces montants fixes par le conseil d'administration en application des conventions collectives. Le Dr GARRETTA conclut en souhaitant pour lui de ne pas être le bouc émissaire d'un système qui comporte des dizaines de responsables, pour les malades que la solidarité s'exerce et pour la transfusion sanguine française qu'elle puisse travailler
Société de programmes La Cinq
Nature de production Production propre
Producteurs Producteur, Paris : La Cinq, 1991
Extension géographique National
Base Archives TV Pro
Fonds Fonds Actualités