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ID Notice CPF86619540
Titre propre Cinépanorama : émission du 19 décembre 1964
Titre collection Cinépanorama
Chaîne de diffusion 1ère chaine
Date de diffusion 19/12/1964
Jour samedi
Statut de diffusion Première diffusion
Heure de diffusion 00:00:00:00
Heure de fin de diffusion 00:41:30
Durée 00:41:30
Thématique Cinéma
Genre Magazine ; Interview entretien
Type de description Emission simple
Générique REA,Chalais François ; PRE,Chalais François ; PAR,Bourvil André ; PAR,Oury Gérard ; PAR,Funès Louis de ; PAR,Delorme Danièle ; PAR,Nicaud Philippe
Descripteurs acteur (comique) ; comique ; réussite sociale ; échec ; théâtre ; personnage de fiction (Inspecteur Leclerc)
Descripteurs secondaires tournage ; film (Le corniaud) ; rue (de la Montagne Sainte Geneviève)
Résumé documentaire L'émission s'ouvre sur le tournage d'une scène du film "Le corniaud" de Gérard Oury, rue de la Montagne Sainte Geneviève, avec Bourvil et Louis de Funès, sous le regard des passants. (Scène bruitée). François CHALAIS interviewe BOURVIL dans la rue, sur la scène qu'il vient de tourner : il devait avoir l'air étonné bien que sachant ce qui allait se produire car il avait lu le scénario.
François CHALAIS interviewe ensuite Gérard OURY, toujours dans la rue, sur cette scène qui se produit au début du film. Gérard OURY raconte ensuite le thème du film.
Après une autre séquence de tournage, François Chalais interviewe Louis de FUNES dans sa loge (ou chez lui ?). Pourquoi n'aime-t-il pas les interviews ? Il se sent coincé, il n'est pas à son aise. Les acteurs expérimentés sont ceux qui ont le plus le trac. François Chalais lui fait remarquer qu'il rapporte de l'argent, qu'il faut compter avec lui. (Succès du "Gendarme de Saint-Tropez" et de "Fantômas"). Louis de FUNES parle du maquillage de Fantômas qui demandait 2 heures et demie (BT de L de Funès se faisant maquiller). Il veut donner un travail de qualité, il ne veut pas qu'on voie la "fabrication". Il voudrait que les gens rient comme à Guignol, que tout le monde, y compris les enfants puissent voir ses films. Il pense en même temps que c'est très prétentieux. On ne peut jamais dire que c'est arrivé. Il ne vivra pas de manière différente. Ca lui fait peur de changer. Il a 3 ruches et récolte 49 kilos de miel. Il a pris des leçons d'apiculture à l'école de Charenton (il raconte une anecdote). Dans la vie, il n'est pas drôle du tout, il était même taciturne. Maintenant, il est normal. C'est un grand plaisir pour lui d'entendre et de voir rire les gens. Sur scène, on joue avec la salle. Il aime faire rire, pas émouvoir, c'est pourquoi il n'est pas envieux des rôles de jeunes premiers. Le comique, c'est une chose qui est dans l'air.
DANIELE DELORME : plans extérieurs de la maison de Danièle DELORME et de l'actrice courant dans l'allée du parc avec son chien. Elle vient de reparaître sur les écrans avec le film d'Antoine Bourseiller "Marie-Soleil". François Chalais interviewe Danièle DELORME, assise près de la fenêtre, sur son personnage dans le film (une chanteuse sans talent qui voudrait imiter Marilyn), sur son absence de 5 ans des écrans. Elle rappelle qu'elle a commencé sa carrière avec de petits rôles, que 6 ans après, elle a tourné "Gigi" où elle avait un beau rôle qui l'a vraiment fait démarrer. Elle allait frapper aux portes pour demander des rôles, on lui disait toujours non. Elle a même été refusée une fois à cause de son nez. Elle était "balancée" de partout, on lui reprochait de n'être jamais ce qu'il fallait. Pendant ce temps, elle pleurait et suivait des cours. Les choses se sont arrangées. Yves Robert, son mari a réalisé "La guerre des boutons" et elle est productrice de "Marie-Soleil". Le succès lui a donné l'ivresse de la liberté de faire les films qu'elle avait envie de faire, comme "Marie-Soleil". Ca l'amusait. Antoine Bourseiller n'avait jamais fait de cinéma. Il a une vraie flamme, un tempérament. Elle pense que sa "cote commerciale" vaut zéro, que si une actrice ne tourne pas c'est qu'elle n'a pas de cote commerciale. Le comédien est assujetti à la loi de l'offre et de la demande. Ca marche bien au théâtre pour elle. Elle pense qu'elle n'est ni plus mauvaise ni meilleure qu'avant, mais elle était un visage que les metteurs en scène de la nouvelle vague ne voulaient plus voir. Ils l'appelaient "la vedette du muet", c'était assez marrant. Ce qui est important c'est de trouver ce qu'on aime et de trouver son public. Elle est sensible à ce qu'on dit d'elle et les articles écrits contre elle ne lui font pas plaisir. Elle préfère la critique constructive. Ce qui compte le plus pour elle, c'est la passion, mais elle ne peut pas en parler devant une caméra.
François Chalais interviewe Philippe NICAUD chez lui. Il parle du thème de la prochaine pièce qu'il va jouer avec Nicole Courcel, mise en scène par François Perier, "Good bye Charlie" (titre provisoire ?). Heureusement, le théâtre marche bien pour lui, c'est à ça qu'il a accroché sa vie. Il a fait 25 films mais n'a encore rencontré ni les rôles ni les metteurs en scène qu'il aurait aimés. Il constate que des acteurs de la stature de Michel Simon ne sont plus employés. Il parle ensuite de son personnage de l'inspecteur Leclerc, avec lequel les téléspectateurs l'ont confondu. Il raconte une anecdote à ce sujet. Il raconte aussi comment, alors qu'au théâtre il jouait le rôle d'un marchand de tableaux, à la fin du spectacle, un ami de son père a réellement voulu l'engager pour vendre des tableaux, tellement il avait été convainquant. Il pense que rien ne lui est arrivé "tout cuit", que tout a été difficile pour lui, avec beaucoup d'obstacles. Il raconte deux de ses cauchemars. Il ne pense pas toutefois être un raté de la profession, car il a toujours travaillé sur de bons textes. Il est bien dans sa peau. Il a une femme et deux enfants (bref plan de la photo de sa femme dans un cadre). Ce qui est important, c'est l'harmonie dans la vie privée.
Société de programmes ORTF
Nature de production Production propre
Producteurs Producteur, Paris : Office national de radiodiffusion télévision française, 1964
Base Archives TV Pro
Fonds Mei Chen Bauer Chalais