ID Notice | 4648713.001 |
Titre propre | Jacques Chancel |
Titre collection | Entretiens patrimoniaux Inathèque |
Fonds | INA Inathèque |
Date de diffusion | 07/02/2012 |
Jour | mardi |
Statut de diffusion | Non diffusé |
Heure de diffusion | 00:26:00 |
Heure de fin de diffusion | 01:24:05 |
Durée | 00:58:04:09 |
Thématique | Média ; Vie professionnelle |
Genre | Interview entretien ; Série |
Type de description | Emission simple |
Générique | PAR,Chancel Jacques |
Descripteurs | Indochine-Asie ; Hautes Pyrénées ; journaliste ; journalisme ; famille ; émission télévisée (Le Grand Echiquier) ; émission radiophonique (Radioscopie) ; Antenne 2 ; France 3 ; Chancel Jacques |
Chapeau | Dans ce volet de la collection "Entretiens patrimoniaux Inathèque", Jacques CHANCEL, journaliste de radio, de télévision et écrivain, retrace son itinéraire personnel et son parcours professionnel. |
Résumé documentaire | - ENFANCE : Il évoque son père, compagnon du devoir. Il parle de sa région de Bigorre dans les Hautes Pyrénées et de la beauté du monde. Il parle de l'héritage familial du côté maternel. Il aime le sport et il en a pratiqué beaucoup sauf la natation. Il lisait beaucoup. Très tôt, il sentait qu'il devait partir, il avait un besoin de voir ailleurs. Il parle de son oncle, inspecteur général des Forêts et sa tante maternelle qui vivaient en Indochine. - ADOLESCENCE : Il part pour le sud-est asiatique : il découvre l'Indochine, la Chine, le Cambodge, le Japon. Il a vécu au Cambodge durant son adolescence qui fut très heureuse. Il évoque le procès de DOUCH, directeur du camp de concentration 21 à Phnom Penh, et de l'indifférence internationale face au génocide perpétré par les Khmers rouges. Il parle de nouveau de son pays natal des Pyrénées, de sa maison de famille, des différentes vallées qu'il connaît bien comme la vallée d'Arrens dans les Hautes Pyrénées. Il insiste sur son attachement à " son pays " des Hautes Pyrénées. Il insiste sur sa curiosité, " sa gourmandise ". - RETOUR EN FRANCE : Il crée le journal " Paris jour " avec Cino DEL DUCA et le journaliste Philippe BOEGNER. Puis il mentionne très rapidement " Radioscopie ". - ANTENNE 2 : Il explique les débuts de cette chaîne avec Marcel JULLIAN et le recrutement de plusieurs journalistes comme Roger COUDERC et Robert CHAPATTE, Bernard PIVOT, Jean-Christophe AVERTY. Il raconte une anecdote sur Claude BARMA avec lequel il a organisé les programmes de la soirée du vendredi avec une série de 52 minutes, le magazine " Apostrophes " présenté par Bernard PIVOT puis le " Ciné Club ". Il mentionne l'importance de l'INA pour la conservation des images. Il parle des journalistes et présentateurs comme François BUSNEL , Frédéric TADEI, Yves CALVI qu'il compare avec les animateurs de jeux télévisés qui l'effraient. Il affirme que c'est le téléspectateur qui fait la quantité d'un programme. Il veut une télévision qui soit un reflet de la société et qui propose des programmes qui n'ennuient pas. Il parle de Philippe BOUVARD qui est un homme très cultivé, qui écrit très bien. - SES PARENTS : Il parle de sa mère qui l'aimait beaucoup et qu'elle glorifiait ce que l'embarrassait vis-à-vis de ses copains. Elle a été très peinée de son départ pour l'Indochine et elle l'a attendu jusqu'à son retour 8 ans plus tard. Son père a embelli toute son enfance car il lui a tout appris : culture, curiosité. Il parle de ses carnets qu'il rédige depuis qu'il a quinze ans et qu'il conserve chez lui dans les Pyrénées. Il parle de ses vingt-quatre premières années : enfance, sa vie en Asie, ses études. Il évoque un livre qu'il va écrire sur ses années. - SES AMIS REPORTERS DE GUERRE : Parmi ses amis correspondants de guerre en Indochine, il se souvient de Jean LARTEGUY. Il raconte une anecdote concernant les obsèques de Jean LARTEGUY auxquels il a assisté avec deux autres amis correspondants de guerre le photographe Raoul COUTARD et le réalisateur documentariste Pierre SCHOENDOERFFER. Il évoque Marguerite YOURCENAR avec laquelle il parlait du bonheur. Il parle des douze mois qu'il a passé à l'hôpital, et des difficultés qu'il a de parler de lui. - Il exprime sa méfiance vis-à-vis des dogmes religieux et son attachement au bouddhisme, ou soufisme qui sont des philosophies. - Il explique ce qu'il aime écrire, sur des fragments de sa vie, sur ses rencontres, sur ses expériences, sur sa vie à la radio. - EN INDOCHINE : Il raconte les six mois qu'il a passé à Angkor au Cambodge en compagnie d'un conservateur Jean LAUR et qu'il a retrouvé plusieurs années plus tard. Pendant huit, il explique qu'il a passé son adolescence en Asie du sud-est entre ses études, ses voyages puis devenu adulte, il était correspondant de guerre pour Paris Match et la RTF. A Saïgon, il a participation à la création d'un journal. A la radio, il animait une grande émission " Récréation " qui préfigurait son émission " Le Grand Echiquier ". Il affirme ne pas être un des pionniers de la télévision. Lorsqu'il est rentré en France, il a découvert " Cinq colonnes à la Une ", " Lecture pour tous ". - LA PRESSE ECRITE : A son retour en France, il a été embauché à " Télé magazine " qui a été le premier journal de télévision, et où il a effectué le dernier entretien de Louis Ferdinand CELINE. Puis, il est rentré à " Paris journal " pour créer " Paris Jour ". - RADIOSCOPIE : Roland DHORDAIN lui propose d'intégrer France Inter et d'animer seul une émission quotidienne. Il crée une émission " Radioscopie " dans laquelle il s'entretient pendant une heure avec un invité. Son premier invité est Roger VADIM, puis Romain GARY puis Jorge Luis BORGES. Il explique qu'il n'a jamais eu de plan de carrière. Lors de la création de la chaîne Antenne 2 avec Marcel JULLIAN, il a réuni tous les responsables de la chaîne et il a donné le ton de leur engagement : la liberté. Il évoque le départ de Marcel JULLIAN. Il parle de sa conception de la vie qui a été influencée par ses lectures de philosophes bouddhistes et hindouisme. - LA MEMOIRE : Il ne veut pas écrire ses mémoires. Il a une bonne mémoire mais il ne peut donner des dates précises. Il affirme avoir eu de chance d'avoir vu tout ce qu'il y a d'intéressant dans le monde. Il est très curieux. Il énumère des personnalités qu'il a connues comme le chef d'orchestre Herbert Von KARAJAN. Il a toujours beaucoup aimé l'écrit. Dans son enfance, il a créé un journal " L'omnibus ". Avant 20 ans, il a été imprégner par la radio. - LA TELEVISION : Le réalisateur, Maurice CAZENEUVE l'a appelé à la télévision. Après avoir animé beaucoup d'émissions, il a créé l'émission " Le grand Amphi " qui a duré deux ans puis il a créé l'émission " Le Grand Echiquier ", dans le but de faire aimer la musique au plus grand nombre. Il n'est pas musicien mais il est mélomane. Il a invité de nombreux chanteurs et musiciens dont Jacques BREL, Georges BRASSENS, BARBARA, Léo FERRE. Parfois, il y a eu des tensions entre les musiciens de musique classique et les chanteurs de variété. Il raconte une anecdote avec le chef d'orchestre Arthur RUBINSTEIN qui a contesté l'émission dans laquelle Serge LAMA chantait " Les petites femmes de Pigalle " en compagnie de l'Orchestre national de France dirigé par Lorin MAAZEL. Il compare le violoniste Yehudi MENUHI et le pianiste Arthur RUBINSTEIN. Son bonheur était d'aller " chercher le trésor des autres ". Le " Grand Echiquier " a duré vingt ans. Il aime la durée et il condamne les émissions et les artistes " éphémères ". Le même jour, il a décidé d'arrêter toutes les émissions qu'il animait : " le Grand Echiquier ", " Radioscopie ", " Ecran Total " et " Figure " car il a accepté le poste de directeur de France 3. Il affirme qu'il a été piégé par Philippe GUILLAUME. Il évoque les deux émissions " Le Masque et la plume " et " Le Jour du seigneur " qui ont duré longtemps. Il n'a pas la nostalgie de l'arrêt du " Grand Echiquier " car il a arrêté l'émission en plein succès. - SES REUSSITES : La création de FR2, la création des " rendez-vous " dans la grille de programmes, il a inventé " Un livre, un jour " animé par Olivier BARROT. Il a mis à l'antenne deux émissions qu'il n'a pas créées " Thalassa " et " La Marche du siècle " de Jean-Marie CAVADA. Sur France 3, il a moins eu de création qu'Antenne 2. - Il montre la photo de Georges KOWAL, décédé près de lui en Indochine. Il affirme qu'aujourd'hui, les journalistes reporters les plus courageux sont des femmes. Alors qu'à son époque, les journalistes ne se plaignaient pas car le danger faisait partie de leur travail. CONCLUSION : - Il finit l'entretien en exprimant son inquiétude face aux grands nombres de suicides et son dernier mot est " vivre ". PERSONNES CITEES : Cino DEL DUCA, Philippe BOEGNER, Marcel JULLIAN, Roger COUDERC, Robert CHAPATTE, Bernard PIVOT, Jean-Christophe AVERTY, Claude BARMA, François BUSNEL , Frédéric TADEI, Yves CALVI, Philippe BOUVARD, Jean LARTEGUY , Raoul COUTARD, Pierre SCHOENDOERFFER, Marguerite YOURCENAR, Roland DHORDAIN, Romain GARY, Maurice CAZENEUVE, Arthur RUBINSTEIN, serge LAMA, Yehudi MENUHI, Philippe GUILLAUME, Olivier BARROT, Georges KOWAL. EMISSIONS CITEES : "Apostrophes", "Ciné Club", "Radioscopie", "Le grand Amphi", "Le Grand Echiquier", "Ecran Total", "Figure", "Le Masque et la Plume", "Le Jour du Seigneur", "Un livre, un jour", "Thalassa", "La Marche du siècle". |
Lieu d'enregistrement | Au domicile de Jacques Chancel |
Société de programmes | Divers |
Nature de production | Production propre |
Producteurs | Producteur, Bry sur Marne : Institut national de l'audiovisuel, 2012 |
Extension géographique | National |
Couleur | Couleur |
Sélection DL | O |
Numéro DL | DO T 20070131 DIV 026.001 |
Base | Autres Fonds |
Chaîne de diffusion | Divers fonds vidéo |
Titre matériel | Jacques Chancel |