ID Notice | MIJ03000024 |
Titre propre | Procès Klaus Barbie : 25ème audience journée du 17 juin 1987 |
Titre collection | Procès Klaus Barbie |
Fonds | Ministère de la Justice |
Date de diffusion | 17/06/1987 |
Jour | mercredi |
Statut de diffusion | E |
Heure de diffusion | 00:00:00:00 |
Heure de fin de diffusion | 03:30:00 |
Durée | 03:30:00 |
Thématique | Justice ; Histoire |
Genre | Retransmission |
Type de description | Emission simple |
Générique | REA,Borgeot Daniel ; PAR,Cerdini André ; PAR,Klarsfeld Serge ; PAR,Libman Charles ; PAR,Rappaport Roland ; PAR,Collard Gilbert |
Descripteurs | justice ; procès ; cour d'assises ; crime contre l'humanité ; plaidoirie ; Barbie Klaus ; Seconde Guerre mondiale ; nazisme ; Occupation-époque ; Juif ; résistant |
Descripteurs secondaires | Lyon |
Résumé documentaire | Vingt-cinquième journée d'audience du procès de Klaus BARBIE, ancien chef de la Gestapo de Lyon entre novembre 1942 et août 1944, jugé pour crime contre l'humanité par la cour d'assises du Rhône au palais de justice de Lyon. En l'absence de l'accusé. Début des plaidoiries des avocats des parties civiles. Maîtres Roland AMSELLEM, Gilbert COLLARD, Serge KLARSFELD, Charles LIBMAN et Roland RAPPAPORT. 13:38:40 Comme tous les jours depuis la troisième audience, Klaus BARBIE refuse de comparaître. 14:07:45 Plaidoirie de maître Serge KLARSFELD, avocat des victimes d'Izieu. Maître Serge KLARSFELD décrit Klaus BARBIE comme un cadre moyen du national-socialisme ; mais un cadre qui, selon lui, a agi en gardant tout son libre arbitre. Puis, il énumère le nom et l'âge des quarante-quatre enfants d'Izieu et dresse, pour chacun d'eux, un émouvant portrait ; pour certains, il donne lecture de lettres que les enfants avaient écrites à leurs parents depuis le home d'Izieu. 14:38:50 Plaidoirie de maître Charles LIBMAN, avocat des victimes d'Izieu. Tout d'abord, maître Charles LIBMAN attaque le comportement de l'avocat de la défense, maître Jacques VERGES, hors prétoire ; inacceptable selon lui. Puis, après avoir dressé un rapide portrait, à charge, de l'accusé, il explique pourquoi, selon lui, Klaus BARBIE est bien le responsable de la rafle d'Izieu. Il fonde son analyse sur deux éléments : les témoignages qui incriminent la Gestapo et son chef ; le télex, dit d'Izieu, signé de la main de l'accusé et ne portant aucune mention ; c'est à dire ne se référant à aucun ordre supérieur. 16:50:35 Plaidoirie de maître Roland RAPPAPORT, avocat de madame Sabina ZLATIN et monsieur Léon REIFMAN. Maître Roland RAPPAPORT explique comment, dans "ce contexte de rationalité criminelle" qu'était le nazisme, un homme tel que Klaus BARBIE a trouvé sa place et a pu développer, ce qu'il nomme, les traits préexistants de son caractère ; un homme normal dit-il, mais pour lequel les autres n'existent pas. De plus, pour l'avocat des parties civiles, Klaus BARBIE n'a pas changé et adhère encore aux thèses nationales-socialistes. 17:45:25 Plaidoirie de maître Roland AMSELLEM, avocat de madame Jeanne BENTITOU. Maître Roland AMSELLEM rappelle le drame de la famille BENTITOU, dont madame Jeanne BENTITOU est la seule survivante. Evoquant le cas de Raoul BENTITOU, enfant de douze ans raflé à Izieu, il déclare : "Ce n'est pas seulement Jeanne BENTITOU qui vient demander justice, c'est l'humanité toute entière..." 17:53:10 Plaidoirie de maître Gilbert COLLARD, avocat de madame Jeanne BENTITOU. Pour maître Gilbert COLLARD, le témoignage des victimes entendues à ce procès vaut "tous les avocats de toutes les parties civiles du monde". Puis, ayant rappelé la gaieté, la jeunesse de Raoul BENTITOU, il demande à ce que son cas serve d'exemple ; car, prévient-il, "les mentalités n'ont pas forcément évolué." 18:05:30 Clôture de la vingt-cinquième journée d'audience par le président André CERDINI. |
Nature de production | Production propre |
Producteurs | Producteur, Paris : Ministère de la Justice, 1987 |
Base | Autres Fonds |
Chaîne de diffusion | Sans canal |