ID Notice | MIJ03000025 |
Titre propre | Procès Klaus Barbie : 26ème audience journée du 18 juin 1987 |
Titre collection | Procès Klaus Barbie |
Fonds | Ministère de la Justice |
Date de diffusion | 18/06/1987 |
Jour | jeudi |
Statut de diffusion | E |
Heure de diffusion | 00:00:00:00 |
Durée | 00:00:00:00 |
Thématique | Justice ; Histoire |
Genre | Retransmission |
Type de description | Emission simple |
Générique | REA,Borgeot Daniel ; PAR,Cerdini André ; PAR,Bigault du Granrut Bernard de ; PAR,Nordmann Joe ; PAR,Vuillard Paul |
Descripteurs | justice ; procès ; cour d'assises ; crime contre l'humanité ; plaidoirie ; Barbie Klaus ; Seconde Guerre mondiale ; nazisme ; Occupation-époque ; Juif ; résistant |
Descripteurs secondaires | Lyon |
Résumé documentaire | Vingt-sixième journée d'audience du procès de Klaus BARBIE, ancien chef de la Gestapo de Lyon entre novembre 1942 et août 1944, jugé pour crime contre l'humanité par la cour d'assises du Rhône au palais de justice de Lyon. En l'absence de l'accusé. Suite des plaidoiries des avocats des parties civiles. Maîtres Bernard DU GRANRUT, Joe NORDMANN et Paul VUILLARD. 13:33:05 Comme tous les jours depuis la troisième audience, Klaus BARBIE refuse de comparaître. Son avocat, maître Jacques VERGES, est également absent ; la défense est représentée par maître Jean-Martin M'BEMBA. 14:05:50 Plaidoirie de maître Bernard DU GRANRUT, avocat de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes. "La justice dans le droit et non pas seulement la justice des vainqueurs" telle est l'ambition de la plaidoirie du bâtonnier DU GRANRUT : démontrer aux jurés que, contrairement à ce que voudrait leur faire croire la défense, la justice française ne commet aucune irrégularité en jugeant Klaus BARBIE. Sa démonstration s'articule autour de trois points. Revenant sur les conditions de l'arrestation de l'accusé, maître Bernard DU GRANRUT explique qu'il n'y a rien eu d'illégal dans cette procédure. Puis, il justifie cette nouvelle inculpation par le fait que, si Klaus BARBIE a déjà été jugé et condamné à mort par contumace en 1952 et 1954, c'était pour des affaires étrangères à celles évoquées aujourd'hui. Enfin, maître Bernard DU GRANRUT revient sur la définition du crime contre l'humanité, la justifie et démontre que, si le droit français intègre le crime contre l'humanité depuis la loi du 26 décembre 1964, son imprescriptibilité remonte, selon lui, au moment où le crime a été commis ; en 1943 et 1944, dans le cas de l'accusé. 16:13:00 Plaidoirie de maître Joe NORDMANN, avocat de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes et de madame Lise LESEVRE. S'appuyant sur la définition de crime contre l'humanité, que vient de donner maître Bernard DU GRANRUT, maître Joe NORDMANN explique pourquoi Klaus BARBIE ne peut pas être dissocié de la politique nationale-socialiste ; pour cela, il revient sur la carrière de l'ancien officier S.S. et sur l'idéologie nazie. En conclusion, maître Joe NORDMANN déclare que ce procès vient tard. "Mais pas trop tard..., poursuit-il. Dans d'autres pays, celui de l'apartheid par exemple, votre verdict est attendu comme un signal de renouveau... Un signal, pas plus, mais un signal qui porte loin..." 17:39:45 Plaidoirie de maître Paul VUILLARD, avocat de la Fédération nationale des déportés et internés de la Résistance, de l'Union nationale des associations des déportés, internés et familles de disparus, de l'Association nationale des familles de résistants et d'otages morts pour la France, du Mouvement d'union et d'action des déportés et internés de la Résistance à Lyon, de l'Association des rescapés de Montluc, et de l'Association des déportés et internés et familles de l'Ain. Se voulant la voix de tous les mouvements résistants, maître Paul VUILLARD dresse un réquisitoire contre les exactions commises à Lyon par la Gestapo et par son chef. Puis, répondant aux attaques contre la Résistance, formulées par maître Jacques VERGES hors prétoire, il interpelle l'avocat de la défense et l'accable ; mais, maître Jacques VERGES est absent et c'est donc sur son suppléant, maître Jean-Martin M'BEMBA, que se portent les récriminations de la partie adverse. Pour finir, maître Paul VUILLARD réclame l'établissement d'une peine de mort internationale pour les auteurs de crimes contre l'humanité. 18:44:10 Clôture de la vingt-sixième journée d'audience par le président André CERDINI. |
Nature de production | Production propre |
Producteurs | Producteur, Paris : Ministère de la Justice, 1987 |
Base | Autres Fonds |
Chaîne de diffusion | Sans canal |