ID Notice | MIJ03000026 |
Titre propre | Procès Klaus Barbie : 27ème audience journée du 19 juin 1987 |
Titre collection | Procès Klaus Barbie |
Fonds | Ministère de la Justice |
Date de diffusion | 19/06/1987 |
Jour | vendredi |
Statut de diffusion | E |
Heure de diffusion | 00:00:00:00 |
Heure de fin de diffusion | 03:20:00 |
Durée | 03:20:00 |
Thématique | Justice ; Histoire |
Genre | Retransmission |
Type de description | Emission simple |
Générique | REA,Borgeot Daniel ; PAR,Cerdini André ; PAR,Zaoui Michel ; PAR,Levy Alain ; PAR,Skornicki Didier ; PAR,Feder Alain ; PAR,Charrière Bournazel Christian |
Descripteurs | justice ; procès ; cour d'assises ; crime contre l'humanité ; plaidoirie ; Barbie Klaus ; Seconde Guerre mondiale ; nazisme ; Occupation-époque ; Collaboration-époque ; Juif ; résistant |
Descripteurs secondaires | Lyon |
Résumé documentaire | Vingt-septième journée d'audience du procès de Klaus BARBIE, ancien chef de la Gestapo de Lyon entre novembre 1942 et août 1944, jugé pour crime contre l'humanité par la cour d'assises du Rhône au palais de justice de Lyon. En l'absence de l'accusé. Suite des plaidoiries des avocats des parties civiles. Maîtres Christian CHARRIERE-BOURNAZEL, Alain FEDER, Alain LEVY, Didier SKORNICKI, Michel ZAOUI et Sylvia ZIMMERMANN. 13:33:50 Comme tous les jours depuis la troisième audience, Klaus BARBIE refuse de comparaître 14:10:55 Plaidoirie de maître Michel ZAOUI, avocat de la Fédération des sociétés juives de France, pour la rafle de l'Union générale des israélites de France, U.G.I.F., rue Sainte-Catherine. Après avoir rappelé la situation des juifs, avant et durant l'Occupation, maître Michel ZAOUI décrit ce qu'était le rôle de l'U.G.I.F. et dans quelles circonstances cet organisme fut créé par Vichy. Vient, ensuite, la responsabilité de Klaus BARBIE dans la rafle. Selon l'avocat des parties civiles, la présence de policiers allemands rue Sainte-Catherine suffit à prouver la culpabilité de l'ancien chef de la Gestapo. Quant à savoir si l'accusé avait connaissance du sort fait à ceux qu'il envoyait en déportation, pour maître Michel ZAOUI aucun doute : en tant que rouage de l'entreprise nazie, Klaus BARBIE ne pouvait l'ignorer. 15:01:25 Plaidoirie de maître Sylvia ZIMMERMANN, avocat de madame Lucette FURMANSKI, de monsieur Salomon ROSENSCHWEIG, de la famille SULKLAPER et de l'Amicale des anciens déportés juifs de France, pour la rafle de l'U.G.I.F. Dans sa plaidoirie, maître Sylvia ZIMMERMANN décrit ce qu'elle nomme "vingt-quatre heures dans la vie des juifs durant l'Occupation." Aussi, cite-elle toutes les professions et tous les lieux qui leur étaient interdits. L'avocate de la défense parle du désespoir de la population juive et décrit comment ce désespoir les conduisit au siège de l'U.G.I.F., le jour de la rafle. Puis, maître Sylvia ZIMMERMANN évoque "les vingt-quatre heures de la vie des juifs en Allemagne de 1933 à 1940". A partir d'exemples, elle montre comment les brimades furent de plus en plus violentes et, les années passant, se transformèrent en persécutions. 15:56:20 Plaidoirie de maître Alain LEVY, avocat de madame Gilberte JACOB, victime de la rafle de l'U.G.I.F. Dans sa plaidoirie, maître Alain LEVY esquisse le procès de la Collaboration. Ainsi, tout en retraçant l'itinéraire de sa cliente, qui a témoigné lors de la neuvième audience, il explique comment la législation de Vichy a, selon lui, facilité la politique allemande de génocide ; entre autres choses, maître Alain LEVY donne lecture d'articles antisémites choisis dans la presse française de l'époque. Puis, ayant rappelé l'horreur des camps, maître Alain LEVY affirme que Klaus BARBIE ne pouvait ignorer l'existence de la Solution finale. 16:40:40 Plaidoirie de maître Didier SKORNICKI, avocat de monsieur Marcel STOURDZE. "Non, ce n'est pas un procès imaginaire... C'est un procès qui se joue sur les cendres d'une humanité dévastée de manière dégoûtante..." déclare maître Didier SKORNICKI en débutant sa plaidoirie. Puis, ayant stigmatisé l'idéal nazi, maître Didier SKORNICKI oppose le destin de son client, Marcel STOURDZE, "cet homme qui croit en l'humanité" dit-il, à celui de Klaus BARBIE. 17:19:25 Plaidoirie de maître Alain FEDER, avocat de madame Nicole GOMPEL. En débutant sa plaidoirie, maître Alain FEDER déclare que sa cliente, fille de Marcel GOMPEL, voulait répondre au silence de Klaus BARBIE par le silence de ses avocats. "Mais c'eut été occulter la mémoire d'un français exemplaire, d'un humaniste... d'un authentique résistant..." dit-il. Puis, maître Alain FEDER résume la vie du professeur GOMPEL, jusqu'à son supplice dans la "baraque aux juifs" de la prison Montluc. Pour conclure, il s'adresse aux jurés et leur explique que, s'ils ne devaient pas déclarer Klaus BARBIE coupable, il serait aussi vrai de dire que les enfants d'Izieu ne sont pas morts. 17:39:40 Plaidoirie de maître Christian CHARRIERE-BOURNAZEL, avocat de madame Nicole GOMPEL. Pour maître Christian CHARRIERE-BOURNAZEL, le crime nazi n'est pas seulement un crime allemand ; ainsi, met-il directement en cause le gouvernement de Vichy, avant de retracer l'histoire de l'antisémitisme français, depuis le 19e siècle et l'affaire Dreyfus. 18:04:15 Clôture de la vingt-septième journée d'audience par le président André CERDINI. |
Nature de production | Production propre |
Producteurs | Producteur, Paris : Ministère de la Justice, 1987 |
Base | Autres Fonds |
Chaîne de diffusion | Sans canal |