Résumé documentaire |
L'enfance est niçoise, parmi les émigrés italiens, sa famille, ses amis. Un milieu très populaire, qui se serre les coudes, dans l'un des quartiers les plus vivants de Nice, où la joie, le goût de vivre et la solidarité sont les ingrédients quotidiens, au-delà des difficultés, des humiliations et des chagrins. Louis Nucera vit entouré de personnages extraordinaires. Ceux qu'il a aimés et observés et dont il contera l'histoire de livres en livres, entretenant sa nostalgie des origines. A l'autre bout de l'hexagone - que c'est loin Paris ! - on vit entre soi avec un amour démesuré pour le pays d'adoption. Etre français c'est un honneur aussi intangible que celui de gagner une course cycliste avec un nom italien. Nice, la quatrième ville de France, est une ville troublante qui attire une foule de monde ; journaliste au patriote, Louis Nucera, à travers sa passion naissante pour l'écrit, nouera des amitiés indéfectibles avec Picasso, Kessel, Devos ou Boudard. Fort de ces rencontres, il viendra s'installer à Paris comme directeur des relations publiques chez Philips. Aujourd'hui, Louis Nucera est l'un des auteurs de la maison Grasset. En 1993, il a reçu le grand Prix de littérature de l'Académie Française pour l'ensemble de son oeuvre. Il partage son temps entre Nice et Paris, au gré des saisons et des envies. Il est chroniqueur littéraire au Figaro et à Valeurs Actuelles. Avec la participation des écrivains Raoul Mille, Alphonse Boudard ; Alvaro Giorgetti, ancien coureur cycliste ; Yves Berger, directeur littéraire des Editions Grasset ; Jean Ferniot, journaliste ; François Bott, journaliste, chroniqueur littéraire au Monde ; Raymond Devos. Et ses amis niçois Auguste Pagnuzzi et Claude Garrandès. . + montage d'entretiens avec Claude Garrandes, Fabrice, Yves BERGER, Louis NUCERA, Suzanne NUCERA, Raoul MILLE, Raymond DEVOS, François BOTT, Jean FERNIOT, Alphonse BOUDARD, Alvaro Giorgetti, Auguste Pagnuzzi. BOB A : (60'53 au total) A 7'50, reportage dans l'atelier de Claude Garrandes : Louis NUCERA présente son ami, aveugle, sportif, amateur de peinture et éditeur de livres de peintures pour les aveugles. A 10'28, Claude Garrandes : les techniques utilisées pour ce type d'édition, à base de gaufrage du papier, les éditions de dessins de COCTEAU et MATISSE. A 13'40 et 14'45, Fabrice, le graveur : son travail pour ces éditions. A 14'15 et 15'40, Louis NUCERA : la beauté de ces dessins en relief. A 16'18, Yves BERGER : La ville de Nice et l'oeuvre de Louis NUCERA. A 18'20, Louis NUCERA : le quartier où il habite, l'intégration des immigrés italiens, leur désir de devenir Français, leur déchirement entre leurs deux pays pendant la deuxième guerre mondiale. A 24'15, voix de Romain GARY. A 25'55, Louis NUCERA : son amitié avec Romain GARY, leur identité d'immigrés, son soutien pour sa famille. A 29'55, Jean FERNIOT : la pauvreté dans laquelle L. NUCERA a vécu pendant son enfance, son sens de l'amitié, son caractère, sa passion pour le vélo, son énergie. A 34'45, Louis NUCERA : son vécu de la pauvreté, sa colère face aux "donneurs de leçon". Ses lectures sur la mafia, la ville de Nice et ses qualités qu'il défend avec passion. A 42'10, Raoul MILLE parle du caractère des habitants de Nice, de leur tristesse sous la gaité. A 43'45, L. NUCERA : la langue niçoise, le caractère taquin des Niçois, la signification de son nom de famille, la découverte du talent de Raoul MILLE et leur amitié. A 46'25, Raoul MILLE : son premier roman, le choix de le montrer à Louis NUCERA. A 48'17, Raymond DEVOS : le bonheur de se comprendre. A 49'40, Raoul MILLE : Nice et le cinéma depuis son invention, A 51'55, Louis NUCERA : ses souvenirs de cinéma à Nice. A 54'30, Alphonse BOUDARD : les raisons de la susceptibilité de de Louis NUCERA sur l'image des Niçois, son attachement à la ville et au cercle des amis de NUCERA, le sens de l'amitié de NUCERA, ses connaissances en vélo. ARCH. PHONO. : voix de Jean COCTEAU (à 5'58), Romain GARY (à 24'15). OBS. : lecture d'extraits de textes "Avenue des diables bleus" de L. NUCERA et "Sport" de Jean LACOUTURE . BOB B : (60'20 au total) A 0', Alphonse BOUDARD : l'amitié, les différentes formes d'amitié "unisexe", féminine ou masculine, la pudeur. A 2'50, Raymond DEVOS : la cassure de l'enfance comme point commun avec Louis NUCERA, leur amitié, le souvenir de la critique favorable de L. NUCERA pour le spectacle de DEVOS. A 10', Alphonse BOUDARD : la personnalité d'HARDELLET, auteur de "Bal chez temporel" et écrivain, son goût pour l'argot et le surréalisme. A 16', Louis NUCERA et sa femme : l'incapacité de NUCERA à ne rien faire, son angoisse, le souvenir de sa mère sur la tombe de son père, le souvenir de son père plombier, des privations de l'enfance, des travaux de tricot de sa mère. A 21'55, Yves BERGER : le sujet de son dernier livre "Immobile dans le courant du fleuve", le dernier livre de L. NUCERA "Les ports d'attache", l'angoisse de NUCERA, son exigence de pureté, ses espoirs dans la littérature, son goût du savoir, la filiation avec Joseph KESSEL. A 30'15, Raymond DEVOS : la chance d'avoir une vocation, celle de NUCERA comme écrivain, ses oeuvres, la difficulté d'écrire. A 33'10, Louis NUCERA : le sens de l'observation et la relation avec ses romans sur les gens de Nice, son métier de journaliste local. A 38'50, Louis NUCERA : les peintures qu'il a chez lui. Suzanne , sa femme : les colères de NUCERA. A 42'30, Alphonse BOUDARD : sa lecture des livres de NUCERA, les "petites gens" un de ses sujets favoris. A 45', François BOTT : l'écrivain NUCERA, ses qualités humaines. A 51'30, Louis NUCERA : la lecture de l'Auto, l'Equipe, de vieilles revues, son choix de ne plus voir des films tristes. A 54'10, François BOTT : ce qui a poussé L. NUCERA à écrire pour les gens simples, l'envie de leur rendre justice. A 57'40, Yves BERGER : le désir de NUCERA de faire une fin heureuse comme tentative de rendre la vie plus belle. ARCH. PHONO. : voix d'Henry MILLER (à 36'). OBS. : lecture d'un extrait de "L'homme sans ombre" de Georges PERROS (à 49'10). BOB C : (54'12 au total) A 2'50, François BOTT(?) : le style de L. NUCERA, ses références à la pauvreté et à l'habitude de manquer. A 4'33, Raymond DEVOS : le style de NUCERA, ses progrès récents. A 5'35, Jean FERNIOT : la langue de NUCERA, son style très rigoureux, le souffle qui émeut. A 8'30, L. NUCERA : sa gêne devant l'aura d'intellectuel des écrivains , sa recherche de la loyauté dans l'écriture et dans ses lectures. A 13', Jean FERNIOT : ses rencontres dans le monde politique, la capacité d'aimer de NUCERA et son sens de l'amitié. A 19'15, Yves BERGER : son rôle d'éditeur de NUCERA. A 23', Louis NUCERA : la traduction d'un de ses romans en langue nicoise par Auguste Pagnuzzi. A 24'35, Auguste Pagnuzzi : ses études à l'université à 60 ans pour apprendre le niçois et l'italien A 28'20, L. NUCERA : la remise du diplôme de Pagnuzzi. A 30'50, Raymond DEVOS : ses souvenirs de vélo. A 32'30, L. NUCERA : les dons d'Alvaro Giorgetti en cyclisme. A 33'35, Alvaro Giorgetti : sa passion pour le vélo, le métier, ses souvenirs. A 41'20, L. NUCERA : son admiration pour les sportifs plus que pour les gens du show business. A 44'25, la littérature comme une quête d'un record pour L. NUCERA. ARCH. PHONO. : voix de CIORAN (à 11 '15), Joseph KESSEL (à 16'). OBS. : lecture d'un extrait de texte de Louis NUCERA ,et de Jean LACOUTURE. $NICE, AMITIE, PAUVRETE, AVEUGLE, LIVRE D'ART, ECRIVAIN, ANGOISSE, STYLE, LANGUE REGIONALE, PAUVRETE, CYCLISME, HARDELLET André, INTEGRATION DES IMMIGRES$ <12.09.94>
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