ID Notice | 2138064.001 |
Titre propre | L'argent de la confiance |
Titre programme | Contre courant |
Chaîne de diffusion | France 2 |
Date de diffusion | 15/11/2002 |
Jour | vendredi |
Statut de diffusion | Première diffusion |
Heure de diffusion | 23:53:55 |
Heure de fin de diffusion | 24:46:19 |
Durée | 00:52:24:00 |
Genre | Documentaire |
Type de description | Emission simple incluse |
Générique | REA,Surcin Jean Marc ; MUSO,Cobo Xavier ; MUSO,Dune Michael ; PAR,Yunus Muhammad ; IMA,Ausina Grégoire ; IMA,Banerjee Joy ; SON,Isel Jean Philippe ; MON,Tricot Benoît ; COM,Benes Vanda ; COM,Breheret Laurence ; COM,Daubigny François ; COM,Pierrot Eric |
Générique complémentaire | PRE,Paoli |
Descripteurs | Bangladesh ; Mali ; Bolivie ; économie ; pauvreté ; financement ; crédit (micro-crédit) |
Chapeau | Documentaire. Depuis une trentaine d'années le système de la micro-finance s'est developpé à travers le monde. Il donne la possibilité aux plus pauvres de bénéficier d'un crédit d'argent leur permettant, le plus souvent, d'acquérir leur outil de travail. A travers une série d'interviews et de témoignages ce documentaire montre les particularités du micro-crédit tel qu'il est pratiqué au Bengladesh, au Mali et en Bolivie. Il en souligne également les dérives et les limites. |
Résumé documentaire | Le documentaire se compose d'une succesion d'interviews et de témoignages illustrés par des images de populations exerçant différents métiers ou les montrant évoluer dans leur vie quotidienne. - Interview de Muhammad YUNUS, fondateur de la Grameen Bank Bangladesh. Selon lui la pauvreté est la négation de tous les droits de l'homme. - Interview de Alou SIDIBE, directeur de Kafo Jiginew, Mali. Selon lui, il faut arriver à aménager un système de financement pour l es pauvres mais ce n'est pas le rôle de la banque traditionnelle. - Interview de Kurt KOENIGSFEST, directeur de Banco Sol, Bolivie. Selon lui, les pauvres n'ont pas la possibilité d'évoluer et de progresser dans la société. - Interview de Jean-Michel SERVET, économiste, professeur à l'Université Lyon II. Il rappelle que la micro-finance s'est d'abord développée dans les pays d'Europe du Nord au 19ème siècle et a donné naissance au crédit mutuel. Puis, des organisations se sont mises en place dans les pays du sud afin de fournir du crédit aux populations les plus pauvres. - Siège de la Grameen Bank à Dacca. Muhammad YUNUS explique pourquoi il a fondé, en 1976, la première banque des pauvres. Pour lui, le micro-crédit permet avant tout d'être acteur de sa propre vie. - Interview de Rehman SOBHAN, professeur d'économie au Bangladesh : pour combattre la pauvreté, il faut redéfinir la propriété de façon plus démocratique. - Fabrique de sacs en papier à Dacca. Une jeune femme explique comment elle et ses collègues ont pu financer leur activité professionnelle en ayant recours à une institution de micro-finance achat qui a pu leur prêter de l'argent sans garanties. - Interview d'un homme, client de la Grameen Bank, qui a pu emprunter de l'argent pour acheter son outil de travail, un vélo pour transporter ses clients. Il est aujourd'hui à la tête d'une petite entreprise qui compte 25 vélos, qu'il gère en location. - Interview de Rehman SOBHAN : le vrai succès du micro-crédit est d'avoir prouver que les pauvres sont responsables et peuvent emprunter et rembourser de l'argent. Les pauvres sont les clients les plus fiables en ce qui concerne l'activité risquée de crédit. - Dans la campagne du Bangladesh, distribution de crédit rural : un employé d'une société de micro-crédit vient sur place donner des prêts ou encaisser les remboursements. Témoignage d'une cliente qui explique comment elle a pu acheter une vache pour toute sa famille. - Interview de Jean-Michel SERVET : le crédit apporte une dignité aux personnes pauvres. - Koutalia, au Mali. Alou SIDIBE, directeur de Kafo Jiginew (fédération des caisses mutuelles d'épargne et de crédit du Mali) revient sur le rôle joué par son institution (monétarisation des populations, circulation de la monnaie dans les zones rurales, augmentation des échanges, sécurisation de l'épargne). - Interview de Bintou SANOGO, animatrice rurale de Kafo Jiginew. - Alou SIDIBE explique que les bénéficiaires du crédit doivent apprendre à créer et gérer leur micro-projet ; ils y sont aidés par son institution. - Interview de Jean-Michel SERVET : le rôle de l'argent en tant que lien social, qui restitue le rapport à soi, aux autres et à la souveraineté. - Témoignage d'une villageoise, cliente de Kafo Jiginew, qui, avec l'argent issu de la vente des spaghettis qu'elle fabrique, peut rembourser son emprunt, épargner et acheter des vêtements pour sa famille. - Siège de la Banco Sol à La Paz, en Bolivie. Kurt KOENIGSFEST, directeur de Banco Sol explique comment l'ONG a pu être fondée en 1986 et devenir la première expérience de micro-crédit en Bolivie. L'institution a connu un tel succès que la banque est passée d'un statut associatif à celui de commercial. - Interview de Susana BARTON, de l'association ACCION, actionnaire de Banco Sol. Le micro-crédit est une activité profitable mais Banco Sol doit garder son rôle d'aide au développement. - Témoignage d'un client de Banco Sol. Il explique l'accueil et les conseils personnalisés qu'il y a reçus. - Interview d'Edouardo BAZOBERRY, directeur de FFP Prodem. Son institution a pu répondre au manque de services financiers dans le monde rural. En 2002, des actionnaires privés sont entrés dans le capital de cette structure. - Copacabana, Lac Titicaca. Témoignage d'une femme, cliente de la FFP Prodem, qui a pu ouvrir un stand de petite restauration, parallèlement à son activité professionnelle exercée en semaine. - Interview de Kurt KOENIGSFEST, directeur de Banco Sol. Sa banque cumule les missions sociale et commerciale, ce qu'il ne considère pas comme contradictoire mais complémentaire. - Interview de Muhammad YUNUS qui préfère le statut associatif plutôt que celui de banque commerciale. - En Bolivie, témoignages de plusieurs personnes qui sont dans l'impossibilité de rembourser les crédits qu'elles ont contractés. Interview d'Ana Brigada SAGREDO, avocate de l'Association de débiteurs. Elle démontre les limites du micro-crédit tel qu'il est pratiqué en Bolivie. - Interview de Marius ROMERO, superintendant des banques (Bolivie). Il explique pourquoi les taux d'intérêt sont élevés. - Centre sanitaire et social de Pro-Mujer à El Alto, en Bolivie. Interview de Carmen VELASCO, directrice de l'association Pro-Mujer qui reconnaît les dérives de la micro-finance bolivienne. - En Bolivie, au Mali, comme au Bangladesh, la micro-finance permet l'accès à la connaissance, l'alphabétisation et l'éducation. Les femmes jouent un rôle important dans ce processus. Témoignage d'un jeune jemme du Bangladesch qui a pu apprendre le métier de couturière et acquérir sa machine à coudre par crédit. Pourtant, Rehman SOBHAN, Ali SIDIBIE estiment que le micro-crédit ne résout pas les problèmes de pauvreté mais les réduit. - Interview de Muhammad YUNUS qui espère qu'en 2005, 100 millions de personnes auront bénéficié du droit au crédit. |
Résumé producteur | L'exclusion et la pauvreté sont inhérentes au capitalisme. Depuis 1974, une forme alternative de l'économie est apparue : le micro-crédit. Les pauvres sont de bons payeurs. Le secteur est devenu rentable. Les bénéfices attisent les convoitises. Certains pays ont transformé ces associations en banques "comme les autres", la seule différence étant le "segment de marché" à qui elle s'adressent. A travers trois continents et trois pays (Mali, Bangladesh et Bolivie), le documentaire fait le bilan de cette expérience vieille de près de trente ans. |
Sommaire | 1. [Présentation] à 23:53:55:00 - 00:00:44:00 2. L'argent de la confiance à 23:54:39:00 - 00:51:40:00 |
Société de programmes | France 2 |
Nature de production | Coproduction |
Producteurs | Producteur, Paris : France 2, 2002 ; Producteur, Ivry sur Seine : Bartala Films, 2002 |
Extension géographique | National |
Couleur | Couleur |
Doc. d'accompagnement | Dossier de presse;Fiche d'émission;Fiche technique |
Sélection DL | O |
Numéro DL | CL T 20021115 FR2 16h |
Base | Dépôt Légal TV |
Fonds | France 2 Production |
Titre matériel | [Journée de programme F2 du 15 novembre 2002] |
Numéro ISAN | 0000-0001-90F6-0000-5-0000-0000-M |