ID Notice | 2845817.001 |
Titre propre | A la recherche d'Orfeu negro |
Titre programme | Thema. Orfeu negro, la danse des morts à Rio |
Chaîne de diffusion | ARTE |
Date de diffusion | 20/05/2005 |
Jour | vendredi |
Statut de diffusion | Première diffusion |
Heure de diffusion | 22:25:31 |
Heure de fin de diffusion | 23:18:08 |
Durée | 00:52:37:00 |
Thématique | Société |
Genre | Documentaire |
Type de description | Emission simple incluse |
Générique | REA,Letzgus René ; REA,Tournois Bernard ; PAR,Gil Gilberto ; INT,Moraes Mariana de ; PAR,Nascimento Milton |
Descripteurs | Brésil ; Rio de Janeiro ; film (Orfeo Negro) ; musique ; Camus Marcel ; Moraes Vinicius de ; bossa nova ; samba ; carnaval |
Chapeau | A la recherche des lieux et des visages d' Orfeu negro ce documentaire musical écrit et réalisé par René Letzgus et Bernard Tournois, "À la recherche d'Orfeu negro" entrecroise des extraits du film de Marcel Camus et des séquences d'archives, des entretiens avec les acteurs et les commentaires de l'interprète principal de la musique, Gilberto Gil. |
Résumé documentaire | 1959 : remise de la Palme d'Or par André Malraux à Marcel Camus pour son Orféo Négro. Août 2004, sur le pont du bateau qui traverse la baie de Rio de Janeiro, Tunico Amancio, universitaire enseignant l'histoire du cinéma, donne rendez-vous par l'intermédiaire de son portable à Silvio Autuori qui fût l'assistant brésilien de Marcel Camus, aujourd'hui à la retraite. Les deux hommes se retrouvent sur le port. Ils partent à travers Rio, sur les traces d'Orféo Négro. Première halte devant le théâtre Municipal de Rio à l'architecture emprunté aux grands opéras du dix-neuvième siècle. C'est là que naquit l'Orféo noir imaginé d'abord au théâtre par le grand poète brésilien Vinicius de Moraes en 1956 alors qu'il était attaché d'Ambassade à Paris. Quarante ans plus tard, Haroldo Costa l'acteur noir fût le premier Orphée porté à la scène. Il raconte comment il mimait sur sa guitare la musique de Luis Bonfa jouée depuis la fosse d'orchestre tout en chantant le poème de Vinicius. À la recherche d'Orféo Negro rend hommage au formidable poète et compositeur que fût Vinicius de Moraes, par l'entremise de sa fille Suzanna et de sa petite fille'Marianna'qui chante l'un des plus beaux poèmes d'amour d'Orféo Négro. Léa Garcia, Breno Mello (Orféo de Camus) évoquent le Rio des années 50-60 face aux réactions de Carlos Diegues, cinéaste Brésilien qui reprocha longtemps à Camus son romantisme facile et sa vision d'une Favela idyllique. Au point de vouloir quarante ans plus tard porter lui-même à l'écran l'Orféo de Vinicius confronté aux violences grandissantes des Favelas Brésiliennes. Gilberto Gil, chanteur compositeur Bahianais d'origine Noire fut un ami de Vinicius de Moraes. Il reconnaît à ce dernier d'avoir eut l'intuition géniale de prendre en compte la richesse et la vitalité des Noirs venus d'Afrique. En mêlant des extraits judicieux du film de Marcel Camus aux témoignages d'acteurs, de musiciens ou de chanteurs intervenant dans leur cadre de vie quotidienne, nous pénétrons au coeur des Favelas de Bahia et de Rio. Quelques expériences d'actions des enfants et des femmes démontrent la pertinence d'un accès à la culture pour faire reculer la violence. Dans une société Noire où le Candomblé sert de socle religieux pour mieux respecter la vie par-delà la mort et le respect de la nature, le chanteur Milton Nascimento est l'un des plus éminents représentants de ces musiciens engagés dans la lutte contre la violence qu'elle soit Brésilienne ou planétaire. À la recherche d'Orféo Negro illustre la vitalité, la diversité de la musique Brésilienne à Rio dans le quartier pauvre de LAPAA en pleine renaissance. De la Bossa Nova de Tom Jobim, qui partit à la conquête du monde, comme l'interprète aujourd'hui la chanteuse Chris et le guitariste Roberto Menescal, aux Sambas des orchestres du Rio Scenarium et du chanteur Marco Sacramento avec la complicité de Sergio Cabral Musicologue Carioca. Crochet par Salvador, dans le quartier noir de Libertad de Bahia, avec Gilberto Gil et Carlos Antonio Vôvo fondateur de la communauté Ile Aye en 1974, où l'apprentissage de la musique a fait reculer la violence. Tandis que se prépare le Carnaval 2005 en compagnie de Breno Mello et de Tunico Amancio, nous faisons la connaissance de Séu Jorge, chanteur et comédien engagé, révélé dans'La cité de Dieu '. Il chante la Favela... problème social. Il témoigne de la vitalité du Candomblé, cette religion des noirs qui respectent la nature... À la recherche d'Orféo Negro se termine par un hymne à la Beauté, à la vie, à la Musique brésilienne renouvelant ainsi l'acte d'amour de Marcel Camus lorsqu'il découvrit le Brésil voici près de cinquante ans. La conclusion de Sergio Cabral :'Le jour où la musique prendra le pouvoir les gens seront plus heureux'prend tout son sens avec les images ensoleillées d'un Carnaval aux multiples facettes. |
Résumé producteur | Parti à la recherche des lieux et des visages d' Orfeu negro, ce documentaire musical s'interroge sur les répercussions du film de Marcel Camus dans le Brésil d'aujourd'hui. En 1959, coup de théâtre dans le ciel cannois. La Palme d'or est décernée à Marcel Camus pour Orfeu negro. Un film pas comme les autres : l'action se déroule au Brésil, ses acteurs sont inconnus et noirs. Après Cannes, Orfeu negro a traversé le monde en recevant son lot mérité de récompenses. Ses chansons et ses mélodies, composées par Tom Jobim et Luis Bonfa sur des paroles de l'écrivain, dramaturge, poète et chanteur Vinicius de Moraes, signent l'acte de naissance de la bossa-nova. Quarante-cinq ans après, René Letzgus et Bernard Tournois, partis sur les traces du film de Marcel Camus, reviennent inévitablement à sa mélancolie suave. "Les raisons qui nous ont animés, expliquent-ils, s'appuient d'abord sur l'impact mondial de la musique d'Orfeu negro." Leur documentaire illustre la vitalité, la diversité toujours actuelles de la bossa-nova et de la samba. "Nous proposons un parcours avec pour guides des artistes musiciens, poètes, plasticiens vivant au contact d'une population d'une extrême complexité." À la recherche d'Orfeu negro entrecroise des extraits du film de Marcel Camus et des séquences d'archives, des entretiens avec les acteurs et les commentaires de l'interprète principal de la musique, Gilberto Gil, immense vedette devenu ministre de la Culture du Brésil. Comme pour montrer que la musique est encore le poumon de la société brésilienne, le film se termine avec une chanson sociale de Seu Jorge, chanteur et comédien révélé dans La cité de Dieu. "Le jour où la musique prendra le pouvoir, les gens seront plus heureux", affirme en écho le critique musical Sergio Cabral. En attendant, ils peuvent profiter de cet hymne collectif à la beauté, à la musique et à la vie. |
Société de programmes | ARTE |
Nature de production | Coproduction |
Producteurs | Producteur, Strasbourg : France 3 Alsace, 2005 ; Producteur, Villefranche Sur Mer : Star Production, 2005 ; Producteur, Baden Baden : Arte Deutschland, 2005 |
Extension géographique | Multinational |
Couleur | Couleur |
Doc. d'accompagnement | Dossier de presse |
Sélection DL | O |
Numéro DL | CL T 20050520 ART 16h |
Base | Dépôt Légal TV |
Fonds | ARTE Production |
Titre matériel | [Journée de captation ARTE du 20 mai 2005] |
Numéro ISAN | 0000-0002-E949-0000-W-0000-0000-F |