ID Notice | 3267906.001 |
Titre propre | Le procès de Saddam |
Titre programme | Thema. L'exécution de Saddam Hussein : justice ou vengeance |
Chaîne de diffusion | ARTE |
Date de diffusion | 23/01/2007 |
Jour | mardi |
Statut de diffusion | Première diffusion |
Heure de diffusion | 20:47:02 |
Heure de fin de diffusion | 21:35:37 |
Durée | 00:48:35:00 |
Genre | Documentaire |
Type de description | Emission simple incluse |
Générique | REA,Uyarra Esteban ; PAR,Burns John ; PAR,Clark Ramsey ; PAR,Musawi Jafaar al ; PAR,Nuaimi Najeeb al |
Descripteurs | Irak ; tribunal (tribunal spécial irakien, TSI) ; procès ; chiite ; massacre ; crime contre l'humanité ; assassinat politique ; condamnation ; peine de mort ; Hussein Saddam |
Chapeau | Documentaire consacré au procès de l'ex-dictateur irakien Saddam HUSSEIN. L'équipe a suivi et rencontré Jaffar, le procureur irakien, les représentants de l'accusation et de la défense, le grand reporter du New York Times John BURNS. Ce procès s'est déroulé dans un climat tendu entre violences interethniques, tentatives d'assassinats et pression politique du gouvernement iraquien et de la majorité chiite. Le procès, qui a duré plusieurs mois, a-t-il été équitable ? Les deux parties divergent. Ce documentaire tente un premier bilan du procès et de ses conséquences pour l'avenir de l'Irak au bord de la guerre civile. Des extraits du procès sont diffusés. |
Résumé documentaire | - 19 octobre 2005 : début du procès à Bagdad. - Saddam HUSSEIN ne reconnaît pas la légitimité du tribunal - Sur l'insistance des Etats-Unis, il est jugé par un tribunal irakien. Juges et procureurs ont été formés à l'étranger. Les américains espèrent que ce procès servira de symbole au nouvel Irak - Images d'archives de Dujail en 1982 : S H fait arrêter une partie de la population chiite après une tentative d'assassinat contre lui. 148 personnes seront exécutées. - Chris REID, conseiller principal de la Cour, ambassade des Etats-Unis : les magistrats respecteront la procédure - Les avocats de S HUSSEIN ont été choisis par ses filles qui vivent en exil en Jordanie. Parmi eux Ramsay CLARK, ancien procureur général, ancien ministre de la Justice, connu pour son combat en faveur du respect des droits de l'homme - R CLARK : pas de réconciliation possible avec ce procès injuste. - La défense est convaincue que ce tribunal n'a aucune légitimité. - Images de manifestations - Extrait conférence de presse du porte-parole du gouvernement irakien après la première journée de procès - Extrait : premier témoignage : proche d'une victime - C REID : la presse se focalise sur les incidents durant le procès - Les arguments des avocats de la défense sont récusés. Nouvelle stratégie : ils se serviront du procès pour que S HUSSEIN puisse formuler une défense politique, qui critique l'invasion de l'Irak. - Peu après l'ouverture du procès deux avocats de la défense sont assassinés à quelques jours d'intervalle - Des politiques irakiens se plaignent publiquement du juge. - Deux mois après le début du procès, il donne sa démission - R CLARK : la pression exercée sur le tribunal est énorme - Najeeb al NUAIMI : ils veulent que le monde sache que le nouveau régime est équitable. - 29 janvier 2006 : reprise du procès avec le nouveau juge Raouf ABDUL RAHMAN, un kurde irakien. L'atmosphère change dans le tribunal - Les avocats de Saddam décident de boycotter le procès. Ils estiment que le nouveau juge est de parti pris contre leur client. - R CLARK : les débats se sont poursuivis en l'absence des avocats de la défense, puis des accusés. - Une semaine plus tard, Saddam est obligé de revenir. - John BURNS correspondant du New York Times : des preuves accablantes ont été fournies et Saddam et ses associés n'ont eu aucun remords. Ils se sont persuadés qu'ils sont les victimes. - Echanges tumultueux entre le juge et S HUSSEIN - La Cour nomme des avocats commis d'office. - Retour des avocats de la défense car le procès continue - Pour l'inculper, l'accusation doit prouver que S HUSSEIN est responsable du massacre. Saddam HUSSEIN prend la parole : il dit avoir agit selon la constitution. - Jafaar Al MUSAWI, procureur général : ces aveux les aident - Tandis que premier procès se poursuit, la cour en prépare un second : l'assassinat de milliers de Kurdes dans les années 80. L'armée américaine participe à l'expertise médico légale. - Le tribunal a suspendu les audiences pour permettre à S Hussein de préparer sa défense. - Soupçon de corruption de témoins envers le procureur qui se serait rendu à Dujail. Audience à huis clos d'un témoin sur ces faits. En fait il y eu confusion d'identité. - La défense change de tactique : elle prétend que l'accusation fabrique des preuves. - Le tribunal fait arrêter les témoins de la défense soupçonnés de faux témoignage. - Khamis al OBEIDI, avocat de la défense, sur l'arrestation - Après 48 heures de détention le tribunal relâche les témoins et annonce que la défense les avait obligés à mentir - John BURNS : Au bout de deux ans de procès le processus est devenu authentique et irakien - Après huit mois de témoignages, la cour met fin à la procédure. La défense et l'accusation préparent leurs conclusions. - Extrait : plaidoierie ultime du procureur - Khamis Al Obeidi, avocat de la défense, est assassiné - N Al NUAIMI : commente l'assassinat, les menaces qu'il sent - Jafaar AL MUSAWI, procureur général : sa vie a changée - Malgré le conseil de ses avocats, S HUSSEIN fait la grève de la faim pour protester contre cet assassinat. Le comité de défense décide de boycotter le tribunal pour la 3ème fois - S Hussein récuse ses avocats commis d'office. Le tribunal décide de poursuivre la procédure malgré tout. Echange entre S HUSSEIN et le président du tribunal. - Août 2006, devant des magistrats différents, commence le second procès de S Hussein : le massacre de milliers de Kurdes. - Un mois après le début du procès, le juge est révoqué par le gouvernement irakien sans l'assentiment du tribunal. - John BURNS commente ce geste, en donne les raisons. La crédibilité du tribunal en est entamée - Najeeb Al NUAIMI pense que S Hussein va être exécuté. Il est contre la peine capitale - 5 novembre 2006 : verdict : condamnation à mort par pendaison - Interview de Jafaar AL MUSAWI : la sentence sera exécutée. - Nuri Al MALAKI, premier ministre irakien : la sentence sera exécutée dans les trente jours - Najeeb Al NUAIMI : commente l'intervention du Premier ministre alors que la défense est en train de faire appel. - Trois semaines seulement après que la défense ait déposé son dernier appel, la cour confirme son verdict - Conclusion par J BURNS |
Résumé producteur | Pendant toute la durée du procès, l'auteur et réalisateur catalan Esteban Uyarra et son équipe ont pu rencontrer en exclusivité les représentants de l'accusation et de la défense. Le procès, qui a duré plusieurs mois, et dont un grand nombre d'Iraquiens attendait une issue'salutaire ', a-t-il été équitable ? Aux dires des représentants de l'accusation, la condamnation de Saddam devait permettre à l'Irak de prendre un nouveau départ sur des bases démocratiques. A l'opposé, la défense, composée d'avocats iraquiens, qatari, égyptiens, libanais et américains, n'a guère vu autre chose qu'une vengeance dans une condamnation à mort écrite d'avance. Tous les avocats, parmi eux l'ancien ministre américain de la Justice, Ramsey Clark, avaient été choisis par la fille de Saddam Hussein, établie en Jordanie. Esteban Uyarra a suivi un procès qui s'est déroulé dans une escalade quotidienne des violences interethniques, et qui a surtout été émaillé de tentatives de meurtres contre des représentants de l'accusation et de la défense. A cela s'est ajoutée la pression politique exercée par le gouvernement iraquien et la majorité chiite, qui voulaient voir Saddam au bout d'une corde dans les plus brefs délais. La caméra suit Jaffar, le procureur irakien, et la cohorte des défenseurs, ainsi que le grand reporter du New York Times John Burns, triple lauréat du prix Pulitzer. A l'issue du procès, qu'il a suivi pour le compte de son journal, le journaliste commente :'Ceux qui à l'avenir écriront sur ce procès pourront faire état d'une certaine dignité, mais aussi confirmer qu'il n'a pas pu être correctement conduit, en raison du trop grand écart entre les cultures, les perspectives et les objectifs des deux groupes ethniques. ' |
Société de programmes | ARTE |
Nature de production | Achat de droits de diffusion |
Producteurs | En association avec, Strasbourg : Arte GEIE (Association relative aux télévisions européennes), 2007 ; En association avec, Stockholm : Sveriges Television, 2007 ; En association avec, Sydney : Special Broadcasting Service TV, 2007 ; Producteur, Danemark : TV2, 2007 ; Producteur, Allemagne : Zweites Deutsches Fernsehen, 2007 ; Producteur, Londres : British Broadcasting Corporation, 2007 ; Producteur, Danemark : Team Productions ApS, 2007 |
Extension géographique | Multinational |
Couleur | Couleur |
Numéro DL | CL T 20070123 ART 16h |
Base | Dépôt Légal TV |
Fonds | ARTE Production |
Titre matériel | [Journée de captation ARTE du 23 janvier 2007] |
Numéro ISAN | 0000-0002-F43C-0000-E-0000-0000-W |