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ID Notice 43707.001
Titre propre Typically British : le cinéma britannique par Stephen Frears
Titre collection 100 ans de cinéma
Chaîne de diffusion ARTE
Date de diffusion 14/04/1995
Jour vendredi
Statut de diffusion Première diffusion
Heure de diffusion 22:11:22
Heure de fin de diffusion 23:03:24
Durée 00:52:02:00
Thématique Cinéma ; Histoire
Genre Documentaire ; Document à base d'archives ; Série
Type de description Emission simple
Générique REA,Frears Stephen ; REA,Dibb Mike ; PRO,MacCabe Colin ; PAR,Frears Stephen ; PAR,Lambert Gavin ; PAR,Mackendrick Alexander ; PAR,Apted Michael ; PAR,Parker Alan
Descripteurs Royaume Uni ; Etats Unis ; cinéma ; histoire ; film
Chapeau Documentaire sur l'histoire du cinéma britannique, alternant entre des extraits de films et les interventions de Stephen FREARS, entouré de quatre noms illustres du grand écran : Gavin LAMBERT, scénariste, Alexander MACKENDRICK, Michael APTED et Alan PARKER, réalisateurs britanniques (anglais doublé français).
Résumé documentaire - Au début du documentaire, Stephan FREARS se trouve dans l'école privée dans laquelle il fut envoyé à l'âge de huit ans, lieu où il a vu des films pour la première fois, notamment des histoires se déroulant dans des écoles. Il évoque les samedis après-midi consacrés à des projections, dont le film de William BEAUDINE "Boys will be boys" (1935).
- On retrouve ensuite Stephen FREARS dans les studios de Pinewood, sur le tournage du film "Mary Reilly", avec Julia ROBERTS. C'est là qu'il se pose la question sur le devenir du cinéma britannique : faut-il continuer de faire des films "british" ou doit-on se laisser absorber par les usines hollywoodiennes ?, question qu'il contourne en affirmant que son dernier film est une histoire britannique tournée avec le filtre hollywwodien.
- Lorsque le British Film Institute lui a demandé de tourner un document sur l'histoire du cinéma britannique, il s'est dit qu'il devait se rendre à hollywood car les cinéastes britanniques de renom se sont exilés outre-Atlantique. Il est donc parti à la rencontre de deux cinéastes mythiques de l'après-guerre, Alexander MACKENDRICK, disparu depuis, et Gavin LAMBERT, écrivain, critique et scénariste des années 50. Ensemble, entre divers extraits de films, ils évoquent le cinéma britannique des années 30 et des années de guerre, dominé par les réalisations d'Alfred HITCHCOCK, un maître dans l'art de raconter l'image, de Leslie HOWARD, de Marcel VARNEL, de Carol REED, etc...
Un autre personnage marquant de ces années-là est le producteur Alexander KORDA, constructeur de studios prestigieux à Denham, baptisés le "Hollywood-sur-Tamise". Mais c'est rapidement l'échec de ces studios et, au début de la guerre, Alexander KORDA part pour Hollywood, où il rejoint Alfred HITCHCOCK et Laurence OLIVIER. Cette situation de fuite est très vite dénoncée par le producteur Michael BALCON, à l'origine de nombreux films de propagande britannique. Gavin LAMBERT souligne d'autre part que le cinéma des années de guerre est une production glorifiant la suffisance de la classe moyenne (films de David LEAN), bien que des réalisateurs comme Humphrey JENNINGS ou Basil DEARDEN aient dressé des portraits de gens ordinaires.
Après la guerre, un genre nouveau voit le jour : les adaptations littéraires, du type romans de Charles DICKENS et la collaboration entre divers réalisateurs et romanciers, pour aboutir à l'âge d'or du cinéma britannique, entre 1944 et 1949... mais pour retourner à des temps plus lugubres dans les années 50.
Episode humoristique lorsque Gavin LAMBERT évoque l'importance du "tea time" qui vient toujours ponctuer de nombreux films, quelle que soit l'époque. L'anecdote se termine d'ailleurs par un retour sur le tournage du dernier film de Stephan FREARS, tasse de thé à la main.
- Pour évoquer le cinéma plus contemporain (à partir des années 60), Stephan FREARS s'est également rendu aux Etats-Unis, à la rencontre avec deux réalisateurs britanniques qui ont fait fortune là-bas : Michael APTED, le premier cinéaste de sa génération à avoir émigré aux Etats-Unis, et Alan PARKER, qui eut une révélation en voyant "Les fraises sauvages" d'Ingmar BERGMAN et qui décida de partir outre-Atlantique. Les trois réalisateurs réunis s'accordent tout de même à reconnaître David LEAN comme un géant du cinéma britannique, notamment grâce à "Laurence d'Arabie".
Michael APTED s'est au départ fait connaître par la télévision britannique, grâce à ses séries cultes diffusées sur la BBC ("Coronation Street", "World in action", "Seven up") dans les années 60. Alan PARKER a également été fortement marqué par la télévision mais surtout par les premières productions de Ken LOACH, alors peu distribué parce que tournant en 16 mm.
Le film "Performance", de Nicolas ROEG et de D. CAMMELL (1970) marque l'arrivée d'un nouveau courant, directement issu des écoles de cinéma et des Beaux-Arts. Le réalisateur Ken RUSSELL, lui aussi issu de la BBC, en est d'ailleurs l'un des grands prêtres de la décennie. Un personnage important des années 70 et 80 est le producteur David PUTTNAM, fondateur de la société de production GOLD CREST. Il va être à l'origine de succès internationaux comme "Chariots of fire", "Gandhi", "Local hero" puis va se fondre de plus en plus en superproductions hollywoodiennes pour finalement décliner peu à peu.
Un nouvel éclair va illuminer le cinéma britannique en 1985 : la sortie sur les écrans de "My beautiful launderette", de Stephen FREARS, tourné à l'origine pour la télévision (Channel 4) et qui fera finalement le tour du monde. D'autres réalisateurs vont également se distinguer : Mike LEIGH, Ridley SCOTT....
Le cas personnel de Stephen FREARS : il s'en sort grâce aux ventes à l'étranger ; selon lui, si on fait un film britannique en Grande-Bretagne, on ne gagne pas d'argent. Mais cela implique-t-il qu'il faille perdre le côté "british" pour s'exporter ? La contradiction du cinéma britannique est de taille : il faut faire des petits films parce que l'on sait en faire et à la fois de grands films car c'est ce que le monde veut voir...
Société de programmes ARTE
Nature de production Achat de droits de diffusion
Producteurs Producteur, Londres : British Film Institute, 1994 ; Producteur, Londres : Channel 4, 1994
Extension géographique Multinational
Couleur Couleur
Version Version Longue
Version originale Version originale en Anglais, doublée en Français
Doc. d'accompagnement Dossier de presse
Sélection DL O
Numéro DL DL T 19950414 ART 003.001
Base Dépôt Légal TV
Fonds ARTE Production
Titre matériel Typically British. Le cinéma britannique par Stephen Frears