ID Notice | 5728230.001 |
Titre propre | En Provence, du pays d'Aix aux Alpilles |
Titre collection | Des racines & des ailes. Passion patrimoine |
Chaîne de diffusion | France 3 |
Date de diffusion | 13/04/2016 |
Jour | mercredi |
Statut de diffusion | Première diffusion |
Heure de diffusion | 20:56:06 |
Heure de fin de diffusion | 22:52:26 |
Durée | 01:56:20:00 |
Genre | Magazine ; Reportage |
Type de description | Emission simple |
Générique | REA,Orabona Jean Luc ; PRE,Gaessler Carole ; PAR,Heller Marc ; PAR,Miramont Cécile ; PAR,Paul Frédérique ; PAR,Deliau Philippe ; PAR,Sabatier Bernard ; PAR,Loubet Edouard ; PAR,Rolland Yohann ; PAR,Cohen Patrick ; PAR,Panzani Gilles ; [2] REA,Lenglart Dominique |
Descripteurs | Bouches du Rhône ; Lubéron ; Alpes de Haute Provence ; Mer Méditerranée ; Marseille ; Cassis-Bouches du Rhône ; Viens ; Saint Saturnin lès Apt ; Oppède ; découverte ; région ; montagne ; calcaire ; hôtel particulier ; aménagement du territoire ; conservation ; garde forestier ; garde nature ; canal ; aqueduc ; barrage ; carrière d'extraction ; cuisine régionale ; berger ; calanque ; parc naturel ; protection de la nature ; protection des animaux ; corail |
Chapeau | Reportage. Découverte de la France calcaire entre la mer méditerranée et les Alpes de Haute-Provence avec des passionées et des habitants de la région. Commentaire sur des images factuelles, des images d'archives et interviews de nombreux protagonistes listés ci-dessous. Marc HELLER, photographe Cécile MIRAMONT, géographe. Frédérique PAUL, guide Inès CASTALDO, historienne de l'art Philippe DELIAU, architecte paysagiste. Julie LARGUIER, garde nature équestre Matthias MAGNIER, garde nature Xavier NICOLLE, garde nature Camille MOIRENC, photographe Vincent BONFILLON, association l'oeuvre générale de Craponne Bernard SABATIER, responsable du patrimoine canal de Provence Edouard LOUBET, chef cuisinier Yohann ROLLAND, cuisinier Patrick COHEN, architecte du parc naturel du Luberon Jean-Jacques LOHIER, association de la forteresse d'Oppède-le-Vieux Heike HANSEN, archéologue du bâti Sylvain SCOGNAMIGLIO, berger Guillaume CONSTANT, berger-formateur Michelle JALLAIS, formatrice Gwendal RANNOU, garde-moniteur Julien SERRA, garde-moniteur Gilles PANZANI, association calanques buissonnières Céline VERMOGEN, bénévole Camille LAMOTTE, éco-garde Alessandra ACCORNERO-PICON, chargée de mission parc national des calanques. Gilbert PACHOUD, pilote Rov Comex |
Résumé documentaire | 1/ A l'aéroport d'Aix-les-Milles dans les Bouches-du-Rhône, Marc HELLER, aux commandes de son avion emmène Cécile MIRAMONT, géographe survoler la France calcaire. Cette région est délimitée par les Alpes au Nord, le Rhône à l'ouest et la méditerranée au sud. Ils décryptent les paysages vus du ciel autour d'Aix-en-Provence, en commençant par la Côte Bleue, l'étang de Berre, puis la plaine de la Crau, le massif des Alpilles et du Luberon, avant de survoler la montagne Sainte-Victoire et le parc national des Calanques. L'étang de Berre est le plus grand lac salé d'Europe. Il accueille plus de 250 espèces d'oiseaux sédentaires et migrateurs. La montagne Sainte-Victoire est un véritable emblème de la région. Ce massif de 18 km de long est classé Grand Site de France depuis 2004. L'avion survole désormais la plaine de l'Huveaune et se dirige vers un autre vaisseau de calcaire, le Massif de la Sainte-Baume. Au cur de sa falaise de niche le sanctuaire de Marie Madeleine. Le voyage se termine autours d'Aix-en-Provence, où dans la baie de la Ciotat, se détache le rocher du Bec de l'Aigle sculpté par le vent. Plus loin se détachent les imposantes falaises du Cap Canaille, les plus hautes falaises d'Europe. Le voyage se termine dans les Calanques avant de regagner Aix-en-Provence. 2/ Découverture d'Aix-en-Provence en compagnie de Frédérique PAUL. A 30 km de la mer méditerranée, la capitale historique de la Provence a été fondée il y a plus de 2000 ans par les romains. La cathédrale Saint-Sauveur où la ville est née, domine le vieux quartier médiéval. Frédérique Paul connait les anecdotes historiques qui longent les ruelles de la ville. Direction le Cours Mirabeau, et les fastueuses demeures qui le longent. Comme l'hôtel Maurel de Pontevès et les sculptures monumentales d'atlantes qui bordent l'entrée. Quatre fontaines jalonnent le cours, elles retracent l'histoire thermale de la ville. Le cours Mirabeau est aujourd'hui encore le cur de la cité. Les aixois aiment profiter des terrasses, comme à la brasserie " des deux garçons ", une véritable institution à Aix-en-Provence. Le lendemain, Frédérique Paul retrouve une historienne de l'art, Inès CASTALDO. Elle termine une étude sur les hôtels particuliers dans le quartier Mazarin où l'archevêque au 17ème siècle y a inventé un urbanisme novateur. Il a imaginé une ville nouvelle avec des rues à angles droits. Ils se rendent à l'Hôtel de Boisgelin où ils sont reçus par le propriétaire du 1er étage. L'hôtel possède un accès à une coursive à l'avant et à l'arrière, la demeure surplombe un jardin d'agrément entouré de hauts murs. Ils rencontrent ensuite l'architecte qui vient de terminer la restauration de l'Hôtel de Caumont fermé pour 5 ans de travaux. L'art de vivre des hôtels particuliers aixois s'expriment aussi à l'extérieur de la ville où à la fin du 18ème siècle de nombreuses familles se font construire des résidences secondaires. Ce sont les premières bastides provençales. 3/ Philippe DELIAU est architecte et paysagiste, il se passionne pour la restauration des jardins de ses demeures. Il longe d'abord le château de la Gaude où le jardin est au cur de l'édifice. A 8km d'Aix, se trouve le château d'Arnajon qui s'ouvre sur une large cours d'honneur et un clos ouvragé qui s'insère naturellement dans le paysage. Dissimulée par des arbres centenaires se trouve ensuite la Bastide de Romégas qui est réputée pour son jardin à la française. Les jardiniers taillent les buis du jardin. 4/ La montagne Sainte-Victoire est le lieu favori des randonneurs. Les gardent équestres effectuent souvent des missions de surveillance sur le massif. La montagne a subit un grave incendie en 1989 et depuis 26 ans la végétation regagne du terrain. C'est un évènement qui a fortement marqué les gens de la région et donc une zone qui reste sous haute surveillance. Des bandes de sécurités et des pistes d'accès pour les pompiers ont été aménagées. Deux autres gardes en missions d'observation naturaliste sur des papillons doivent changer leur programme à cause d'un fort vent mistral. Ils partent en observation de départ de feu. Pour leur observation ils décident de passer de l'autre côté du massif qui est protégé du mistral. Dans cet endroit se trouve une espèce de scorpion dangereux normalement présent en Afrique du Nord. Le lendemain le mistral ne souffle plus, les deux gardes partent en mission sur le sommet de la Grande Victoire. Les gardes rencontrent les premiers promeneurs. Ils atteignent enfin le Pic des Mouches qui marque l'arrivée sur la ligne de crêtes. Ils continuent leur marche au bord du vide où le sentier devient périlleux et moins fréquenté. En fin de journée ils se dirigent vers un balcon naturel sur la Provence à plus de 1000 mètres d'altitude. 5/ Camille MOIRENC, dans le but de réaliser un ouvrage de photographies, survole la région. Il souhaite photographier les ouvrages que les hommes ont construit pour domestiquer l'eau. Il survole d'abord l'un des plus anciens aqueducs de la région, celui de Barbegal qui alimentait le plus grand moulin du monde. Cet ouvrage menait également l'eau vers les thermes et la cité d'Arles. - Plus au Nord des kilomètres de canaux serpentent au pied du relief, ils aliment en eau la plaine de la Crau. Une zone qui serait restée aride sans le talent de l'ingénieur Adam de Craponne. 450 ans plus tard les canaux sont toujours en activité. Il termine son vol au-dessus du partiteur du Merle qui achemine l'eau dans différentes directions, encore une création de Craponne. Le lendemain, Camille MOIRENC a rendez-vous avec Vincent BONFILLON un autre admirateur de Craponne pour observer les canaux. Il l'emmène découvrir un métier qui n'existe qu'ici, les " arroseurs " qui ouvrent des mini éclusent pour recouvrir des parcelles. Le jour suivant, Camille MOIRENC va photographier des maçons alpinistes sur l'aqueduc de Roquefavour. C'est la pièce maîtresse du canal de Marseille qui achemine l'eau jusqu'au cur de la cité. Haut de 400 mètres, c'est le plus grand ouvrage en pierre du monde. Chaque année les maçons alpinistes effectuent des vérifications sur le pont. Le photographe termine son reportage au pied de la montagne Sainte Victoire où il va remonter la vallée de l'infernet où se trouve une petite rivière canalisée dès le Moyen Age pour alimenter des fabriques. Il est accompagné de l'historien du site qui va lui faire découvrir le lieu. Ils atteignent alors le barrage Zola construit en 1847. L'ouvrage de pierre est remplacé 100 ans plus tard par une autre retenue d'eau le barrage de Bimont. Ce barrage permet de créer un immense barrage artificiel afin d'alimenter en eau la région aixoise. 6/ Plus au nord, le Luberon marque une frontière entre les Alpes de Haute Provence et la méditerranée. Le massif constitue un terroir exceptionnel avec ses vergers, ses oliviers et ses plantes sauvages. Sur le plateau des Claparèdes, de jeunes cuisiniers ramassent des herbes aromatiques. Ils accompagnent le chef Edouard LOUBET qui forme ses équipiers à la cueillette. Ils passent du versant nord eu versant sud du plateau.Sur le chemin du retour, le chef est très attentif aux plantes qui poussent le long de la route et s'arrête dans un champ de coquelicot pour en cueillir. A Bonnieux, le chef est en cuisine il s'apprête à préparer une moutarde et un jus avec les fleurs de coquelicot. Il prépare ensuite des plats avec les plantes qu'il a ramassé avec ses seconds. 7/ Patrick COHEN, un autre passionné du massif du Lubéron parcours la route des villages perchés. Il est architecte du parc naturel du Luberon. Toute l'année il se déplace dans la région pour surveiller les restaurations des villages en cours. Il se rend aujourd'hui à Viens sur le plateau de Caseneuve. Une ville avec un château, et des remparts qui a conservé son architecture typiquement provençale. La porte d'entrée du village est guidée par le principe défensif : une porte massive en pierre qui pouvait accueillir une herse en métal et une lourde porte en bois. Un système défensif pour protéger les villageois des invasions au Moyen Age. Au cours des siècles l'aspect défensif disparait. Il se rend ensuite en haut du beffroi sur le campanile pour observer la structure métallique et la cloche. Il poursuit sa route et longe le village de Saint-Saturnin-lès Apt où il y a à la fois des vestiges du village du Moyen Age et en contre bas un village moderne. Pour terminer sa journée il va à Oppède-le-Vieux, un village accroché à la falaise abandonné au 19ème siècle. Patrick souhaite faire sortir ce site de l'oubli. Des bénévoles de l'association de sauvegarde veulent stabiliser un mur de soutènement, ils ont racheté le site pour un prix symbolique afin de le restaurer. Una archéologue effectue des relevés pour dresser le plan d'origine du château défensif. 8/ A 20km à l'ouest du Luberon se détachent les roches blanches du Massif des Alpilles. Ces paysages ont été façonnés par l'homme qui au fil des siècles a creusé et défriché pour planter de la vigne et des oliviers. Au pied de la montagne, un groupe d'élève d'une école de bergers se prépare à escalader la montagne. Ils vont parcourir les sentiers escarpés avec des ânes et des mulets lourdement chargés. Guillaume CONSTANT, un des deux formateurs de cette journée, montre comment bien charger une mule. Après 3 heures de marche le groupe arrive enfin au Col des Opies. 9/ Entre Marseille et Cassis on trouve les calanques, une succession de falaises et de criques encaissées. Le paradis des amoureux des plages, de la randonné et de la plage. Plus de 2 millions de visiteurs arpentent chaque année ces petits trésors de biodiversité. Pour les préserver un parc national a été créé en 2012. Deux gardes parcourent les pistes et les sentiers tous les jours. Ils se rendent aujourd'hui sur le point le plus haut des calanques pour voir si personnes n'est en difficulté. Le parc étant assez récent, les gardes n'hésitent pas à expliquer les règles d'usages aux marcheurs. Direction maintenant le plateau de Castelvieil, un des endroits les plus difficiles d'accès. Ce plateau domine la plus spectaculaire des calanques, En-Vau. 10/ Plus à l'est se trouve la calanque de Port-Miou, c'est la seule en coeur de parc à abriter des bateaux de plaisance. Gilles PANZANI membre de l'association calanques buissonnières connaît toute l'histoire de Port-Miou. Il fait découvrir une ancienne carrière de pierres. La montagne a été ici arasée pendant 200 ans d'extraction de la roche. Le 13 mars 1910 les habitants de Cassis se mobilisent contre l'exploitation industrielle de Port-Miou, 3000 personnes veulent obtenir la fermeture de la carrière. C'est la première manifestation de défense de l'environnement en France. Leur colère n'est pas entendue et le site restera ouvert jusqu'en 1982. Le lendemain Gilles PANZANI accueille les bénévoles de son association, chaque année ils se mobilisent pour nettoyer les calanques et retirer les agaves qui abiment le littoral. Gilles PANZANI a rejoint un autre passionné, ensemble ils profitent des eaux de la calanque de Port-pin. 11/ Quelques jours plus tard, dans l'aire marine du parc national, des scientifiques partent faire une plongée d'étude. Ils vont faire un inventaire du corail rouge dans les calanques. Les plongeurs vont utiliser un procédé de haute technologie, la photogrammétrie. Ils vont faire des milliers de photographies pour reconstituer une zone en 3 dimensions. Sur leurs écrans les naturalistes découvrent les premières images de leur robot. Les scientifiques vont à l'eau pour rejoindre le robot et photographies les parois. Après avoir pris plus de 2000 photos les biologistes remontent à la surface. |
Résumé producteur | [Source iMedia] Ce nouveau voyage débute par un survol de la Provence avec Cécile Miramont, docteur en géographie à l'université d'Aix-Marseille, et Marc Heller, un photographe pilote. Plus tard, Frédéric Paul, un jeune guide conférencier, invite à découvrir l'histoire d'Aix, l'ancienne capitale de Provence. En compagnie d'Inès Castaldo, historienne de l'art, Frédéric Paul ouvre les portes des plus beaux hôtels particuliers de la ville. Quant à Philippe Deliau, architecte paysagiste, il sert de guide pour visiter les bastides du pays d'Aix et leurs magnifiques jardins. Enfin, Xavier Nicolle et Matthias Magnier sont chargés de la surveillance de la montagne Sainte-Victoire. |
Sommaire | 1. [Plateau : 1ère partie] à 20:56:06:00 - 00:03:04:00 2. En Provence, du pays d'Aix aux Alpilles à 20:59:10:00 - 01:51:43:00 Dominique Lenglart. - France Télévisions 3. [Plateau : 2ème partie] à 22:51:12:00 - 00:01:33:00 |
Société de programmes | France 3 |
Nature de production | Production propre |
Producteurs | Producteur, Paris : France Télévisions, 2016 ; [2] Producteur, Paris : Capa Production, 2016 ; [2] Producteur, Paris : France Télévisions, 2016 |
Extension géographique | National |
Couleur | Couleur |
Doc. d'accompagnement | Fiche d'émission |
Sélection DL | O |
Numéro DL | CL T 20160413 FR3 00h |
Base | Dépôt Légal TV |
Fonds | France 3 Production |
Titre matériel | [Journée de captation FR3 du 13 avril 2016] |